L’avocat des deux joueurs Français Oscar Jegou et Hugo Auradou est Rafael Cuneo Libarona.
Ce-dernier n’est autre que le frère du Ministre de la justice Argentine.
Interrogé via L’équipe, Rafael Cuneo Libarona a expliqué comment il allait procéder pour défendre ses deux clients.
Et ce-dernier a décidé de sortir l’artillerie lourde pour disculper les deux joueurs Français dans cette affaire.
Il va ainsi regrouper un maximum de preuves pour démontrer que ses deux clients sont innocents. Extrait:
Demain (jeudi) à 8 heures, je vais présenter au Ministère public un écrit avec plusieurs preuves, dont cinq témoignages. Je vais demander à ce que soient examinés tous les téléphones, ainsi qu’une étude des données et technologies qui permettent de reconstituer les parcours après les faits. Je vais également demander les images des caméras de sécurité de la sortie de la boîte de nuit, de l’arrivée à l’hôtel et de la sortie de l’hôtel, ainsi que des évaluations psychologiques.
Nous allons aussi faire savoir que les deux joueurs n’ont pas d’antécédents pénaux en France, qu’ils ont démontré un excellent comportement sportif et qu’ils ont terminé le lycée. À tout cela, s’ajoutent d’autres preuves, qui sont très importantes et qui peuvent changer le cours de l’enquête en faveur des accusés.
Il indique avoir rencontré la procureur générale. Extrait:
Oui. J’ai été reçu, très bien, avec les représentants de la Fédération française de rugby. C’est toujours important de se mettre à disposition du parquet et de parler du processus et des temps. Ici, ils sont en vacances en ce moment. Il faut donc que l’on puisse comprendre les délais avec lesquels ils travaillent.
Mais pour l’heure, il n’a pas encore eu accès au dossier. Extrait:
Pour l’instant non. J’y aurai accès à partir du moment où ils seront mis en examen. (…) Ça dépend du parquet, cela peut être aujourd’hui (mercredi) ou demain. J’assume mon rôle d’avocat de la défense avec beaucoup de fierté car j’ai confiance en ces deux joueurs. J’ai parlé avec eux et ils m’ont dit la vérité. Moi, je les crois. Et je ne veux rien dire qui puisse entraver l’enquête. Ma priorité est d’obtenir leur liberté. C’est le plus important. Et ne pas y parvenir serait le pire.
Affaire à suivre…