Les images capturées par les caméras de vidéosurveillance de l’hôtel Diplomatique fournissent des données pertinentes sur l’enquête ouverte contre Oscar Jegou et Hugo Auradou. Les deux joueurs sont accusés d’abus sexuels et de violence sur une femme.
Ceux qui ont vu les images préviennent que tout correspond à ce que la victime a rapporté. Il est même rapporté que l’un d’eux commence à se déshabiller dans les couloirs de l’hôtel, où il adopte des attitudes peu conventionnelles.
Ces preuves sont également essentielles pour confirmer qu’il y avait deux agresseurs et à quelle heure ils sont entrés dans la pièce où tout s’est passé.
Ces vidéos seront incorporées à un dossier judiciaire contenant déjà une plainte avec des témoignages et des preuves convaincantes démontrant les dommages physiques subis par la victime. Tout cela ne se reflète pas dans une accusation formelle.
Mais selon la presse locale, ce n’est qu’une question de temps. Les deux Français devraient être arrêtés à leur arrivée à Mendoza et formellement inculpés.
«Le témoignage a été absolument ratifié par les témoignages d’experts», expliquent-ils depuis les tribunaux. Le matériel cinématographique est ajouté à ces données. La manière dont ils sont entrés, ce qui s’est passé dans les espaces publics de l’hôtel et avant d’entrer dans la chambre a été enregistré.
Ceux qui ont vu les images supposent que les accusés pourraient être ivres, même si cette information n’atténue pas les faits qui leur sont reprochés. L’un des prévenus a commencé à se déshabiller dans les couloirs de l’hôtel. Ce n’est qu’une des attitudes inhabituelles observées dans les vidéos et qui pourraient conduire à ce que certains responsables de l’hôtel soient convoqués à témoigner. Même la victime a déclaré avoir appelé à l’aide.
Oscar Jegou est celui qui a connu la victime et qui a eu recours en premier lieu à la violence. Puis, selon le récit, Hugo Auradou, que la victime ne connaissait pas, l’a rejoint. Le protocole suivi avec la victime est celui habituel en cas de viol.
Le corps médico-légal a vérifié les blessures de la victime, qui sont compatibles avec la description des événements par la femme. « C’était d’abord une attaque avec un coup à l’œil ; puis dans la tête. Lorsque le deuxième sujet entre dans la pièce, ils la traînent sur le sol par les cheveux et tous les bleus qu’elle a sur toutes ses jambes commencent à apparaître. Cela vous dit que c’était sauvage, car cette femme a été traînée dans la pièce”, a décrit Natacha Romano , l’avocate de la victime sur la radio MDZ .
Via MDZ