La méthode est plutôt à vomir, mais tout est bon pour essayer de récolter des voix.
L’ancien international Français Didier Codorniou se présente à la présidence de la Fédération Française de Rugby.
Il souhaite détrôner l’actuel patron de la FFR, à savoir Florian Grill.
Jusque-là tout va bien.
Ce qui choque davantage, c’est que Didier Codorniou ait décidé de mener sa campagne en parallèle de l’affaire Jegou – Auradou qui vient traumatiser le rugby Français.
Lors d’un entretien accordé au journal Le Figaro, ce-dernier profite de cette affaire pour discréditer l’actuel patron de la FFR. Extrait:
Nous avions déjà publié un communiqué mardi. Je le redis, chaque joueur du XV de France doit être exemplaire. Je serai intransigeant là-dessus. Personne ne connaît la fin de cette affaire-là mais avec beaucoup de recul, je constate, comme de nombreux présidents de clubs, que les problèmes de société envahissent nos vestiaires et je veux faire de cette question un axe fort lors des assises du rugby.
Les assises du rugby, c’est quoi ? Après l’élection, si les choses se passent bien et dès le 19 octobre au soir, je vais lancer des assises qui vont durer 3 mois. Cela va nous permettre de parler de plusieurs sujets, notamment de la décentralisation, de la déconcentration, la planification et de l’innovation. Et, je veux dans le même temps, aborder la transmission des valeurs qui est fondamentale. Le rugby ne forme pas que des joueurs mais des femmes et des hommes qui sont des citoyens.
Nous devons garantir aux familles que leurs enfants vont grandir grâce au rugby. La situation, elle est vraiment très difficile. Après, est-ce qu’on peut se poser aussi des questions sur le management ? Peut-être. Si je suis élu, je remettrai de l’ordre et j’essaierai de remettre les valeurs à la hauteur de ces enjeux.
Je suis très attaché à l’exemplarité. Quand on porte le maillot de l’équipe de France, c’est une fierté. On a une responsabilité individuelle et collective. J’ai fait plusieurs tournées dans ma carrière et je sais comment les choses malheureusement peuvent tourner. Il faut qu’on soit très exigeant.
Le problème c’est que ces fléaux se multiplient, qu’il y a des dérapages. Il peut y avoir des joueurs qui n’arrivent pas à se contrôler et je pense qu’on a besoin de sécuriser encore plus les dispositifs avec des accompagnants. Les valeurs sont ancrées dans le marbre avec la transmission, l’engagement, la solidarité, la compassion, la bienveillance, la fraternité et la convivialité. La troisième mi-temps ne peut pas non plus être éradiquée. Mais il faut qu’il y ait un encadrement.
Le chantier est immense mais il est mesurable. Moi, je suis passionné par ce défi. Je suis un homme de défis. Parce que vous savez, ma vie est faite. Je veux rendre au rugby ce qu’il m’a donné. Je veux casser les codes, faire bouger les lignes, je veux surprendre, apaiser et rassembler. Je ne le relèverai pas sur 10 ans puisqu’une mandature, c’est quatre années. Je veux être très réactif. Je veux qu’il y ait des résultats. Je vibre et je vis rugby. Je suis déterminé, passionné et nous allons réussir si nous sommes élus.
J’ai choisi des hommes et des femmes qui sont comme moi, libres. Il y aura dans mon équipe des entraîneurs, des anciens présidents, des chefs d’entreprise, des experts-comptables, un cardiologue… En fait, des personnes qui ont une certaine connaissance qui ont vraiment des compétences. Ce sont des hommes et des femmes qui sont comme moi, engagés et motivés. Et qui veulent réussir notre pari de gagner cette élection et surtout, de mettre en place notre programme.