Le troisième ligne du Stade Rochelais Oscar Jegou revenait de l’enfer.
Testé positif à la cocaïne en début de saison dernière, le jeune Rochelais a bénéficié d’une étonnante clémence de la part de l’Agence Française de Lutte contre le Dopage mais également de la Fédération Française de Rugby et de la Ligue Nationale de Rugby.
Dans la foulée, Oscar Jegou a su faire amende honorable en exprimant ses regrets et surtout en effectuant une saison incroyable sur le plan personnel avec le Stade Rochelais.
Oui, mais voilà que le joueur Rochelais a de nouveau plongé, et cette fois-ci encore plus profondément.
Inculpé dans une affaire de viol aggravé en Argentine, cela commence à faire beaucoup pour ce jeune joueur de seulement 21 ans.
En moins d’un an, ce-dernier doit faire face à deux affaires : consommation de drogue et donc une affaire de viol aggravé.
Dans son édition de lundi, le Midi Olympique se demande si la première sanction écopée par Oscar Jegou pour consommation de cocaïne n’a pas été trop clémente.
Le bi-hebdomadaire se pose clairement la question de savoir si Oscar Jegou aurait encore eu un écart de conduite si la sanction pour consommation de cocaïne avait été plus forte.
Et pour cause, le Rochelais avait écopé seulement d’un petit mois de suspension pour avoir consommé de la drogue.
Forcément, cela interpelle quand du côté de la Fédération Française de Rugby, on indique que tout est fait pour que la consommation de drogue soit radiée dans le rugby.
Son club, à savoir le Stade Rochelais, avait décidé d’alourdir la sanction. Alors que le joueur était autorisé à reprendre la compétition le 12 octobre dernier, c’est finalement au mois de février qu’Oscar Jegou a pu refouler les pelouses. Il était jusqu’alors interdit de jouer suite à une sanction infligée par le club Maritime.
Midi Olympique peste contre cette sanction trop clémente écopée par Oscar Jegou pour consommation de cocaïne :
“Revenons sur ce mois de suspension : est-ce assez ? Permettez-nous d’en douter. Comment se dire que la prise d’une drogue illégale et interdite sur le territoire français pourrait être moins grave qu’un plaquage dangereux ? Nombre d’observateurs et d’acteurs du Top 14 s’étaient émus d’une telle clémence, micros coupés. Un mois pour de la cocaïne… Il n’y avait pas si longtemps, la prise d’un tel produit était condamnée d’une voire deux années de suspension.
Sauf que la législation concernant ce produit a subitement changé, peu avant la première affaire Jegou. Pourquoi ? Parce qu’autrefois, la cocaïne entrait uniquement dans la catégorie des produits dopants, et sa prise était accompagnée de sanctions lourdes. Sauf que des lobbys parvinrent à créer « l’usage festif » de cette drogue, où la prise n’est pas motivée par l’augmentation des performances. Un changement qui s’est, peut-être, finalement avéré contreproductif…”