Les affaires Jaminets et Jegou – Auradou ont frappé de plein fouet le rugby Français.
Ces affaires ont choqué.
Le monde du rugby Français est touché et va devoir rebondir.
Interrogés via Le Progrès, plusieurs passionnés ont exprimé leur colère.
Christian Bourbon, vice-président du comité de rugby de la Loire exprime son indignation. Extrait:
« C’est tellement grave que cela dépasse le cadre du rugby. Tout le milieu sportif est impacté. L’image de la France est entachée. »
Même son de cloche pour Yves Perrot, fondateur des clubs de Roche-la-Molière et du pays de Gier. Extrait:
« On a tous fait des troisièmes mi-temps avinées, mais jamais nous n’avons dérapé dans ce sens-là. Le rugby contribue à l’éducation des jeunes. Notre seul but est qu’ils reviennent la semaine d’après et qu’ils deviennent mordus de ballon ovale. »
Julien Melin, co-président du Rugby club des hauts-plateaux se confie à son tour. Extrait:
« Ce qui se passe n’est pas ce qu’on apprend aux jeunes : la tolérance et le respect. On doit sanctionner ces comportements. Une charte de bonne conduite est présentée chaque année aux rugbymen et aux parents. Les éducateurs, inquiets, ont revu cette charte pour la rappeler aux joueurs dès la rentrée. »
Christelle Martinez, l’entraineur des 3 – 6 ans de l’école de rugby de Feurs explique que ce phénomène n’existe pas chez les plus petits. Extrait:
« Les enfants ne font pas de différence à cet âge-là. Ils sont plus tolérants. Jusqu’en U14, filles et garçons jouent dans la même équipe. À travers des jeux, dans le discours et dans l’esprit, on leur apprend à être ensemble et se respecter. Je n’ai jamais été témoin de propos racistes dans les jeunes catégories ou lors de ses matches de rugby touché mais j’en ai déjà entendu lors de rencontres d’équipes senior de la part de certains clubs. »
Gérard Romeas, président du CO Le Puy enchaine. Extrait:
« Au rugby, tout le monde est brassé, toutes les cultures, toutes les catégories sociales. Quand on passe la porte du stade Lafayette, on laisse toutes ces différences de côté. On est vigilants le dimanche sur les termes employés, sur l’utilisation des portables dans les bus et sur l’éducation en école de rugby et au pôle jeune. On veut des joueurs qui savent vivre ensemble avant de penser aux résultats. »