Ce mercredi, l’équipe de France à VII a fait des débuts poussifs à l’occasion des Jeux Olympiques de Paris.
Les Français ont concédé le match nul contre les USA (12-12) et se sont imposés petitement contre l’Uruguay (19-12).
Malgré ces débuts très moyens, les Bleus sont qualifiés pour les quarts de finales, et cela avant-même d’affronter les Fidji, ce jeudi après-midi (15h30).
Interrogé via Midi Olympique, l’entraineur de l’équipe de France à VII, Jérôme Daret s’est confié.
Il explique pourquoi son équipe s’est montrée très stressée ce mercredi. Extrait:
C’est un tout. On est la première équipe à montrer la voie pour toute la délégation. On a à cœur de donner le meilleur, il y a l’envie d’aller chercher l’or. Bien sûr qu’il y a de la crispation… Il y a beaucoup de pression sur les joueurs, de la ferveur, de la puissance derrière. Il fallait entrer dans cette compétition en obtenant une victoire. Ça n’a pas été le cas face aux États-Unis avec un match nul. Ce n’est pas négatif même si on espérait gagner. Après, on a montré qu’on avait du tempérament. À nous de poser un peu plus de jeu.
Il reste satisfait des résultats malgré les prestations poussives. Extrait:
Je leur ai dit que tout était positif. On s’ouvre la voie des quarts de finale. Il y a un gros match face aux Fidji pour bien préparer le quart. Il faut être froid et appliquer ce qu’on a travaillé. On n’a pas été dans notre meilleur rugby mais on peut redessiner les choses.
Il est ensuite revenu sur la ferveur qui régnait au Stade de France. Extrait:
C’est incroyable, on est dans un stade qui est en feu. Nous avons l’habitude d’aller à Hong Kong. Cette année, il y a eu 120 000 personnes sur trois jours, c’était superbe. Mais là, on est au sommet, sur le mont Olympe. La barre est très haute. Les joueurs se régalent même s’ils n’ont pas encore trouvé le “flow”. On a une bonne marge de progression.
Il se projette ensuite sur le match à venir face aux Fidji. Extrait:
Ce sont les doubles champions olympiques, ce sont les meilleurs. Ils sont élevés au biberon de cette discipline. C’est comme les Brésiliens au foot. On voulait s’aguerrir chez eux, se nourrir de leurs compétences et de leur savoir, quelque part. Ils ont accepté de nous recevoir, c’était une marque de respect de leur part, au vu de la saison que nous avions effectué. Nous avions beaucoup appris, notamment sur le fait de décomplexer les choses. Les Fidjiens, lorsqu’ils jouent au rugby à 7, c’est pour s’amuser. Il faut qu’on s’amuse et qu’on se régale.
Pour conclure, il évoque la place à laquelle terminera l’équipe de France. Extrait:
Ça ne change rien : que l’on finisse premiers, deuxièmes ou troisièmes, nous attraperons une des quatre équipes identifiées. Et il n’y aura pas de petits adversaires à ce stade de la compétition.