Pour la première fois depuis le début de l’affaire Jegou – Auradou, la plaignante a pris la parole pour témoigner.
La femme de 39 ans qui accuse les deux jeunes internationaux de l’avoir violée et frappée s’est confiée via le média argentin Diario Uno.
Jusqu’à présent, c’était son avocat Maitre Natacha Romano qui s’exprimait sur cette affaire. Cette fois-ci, c’est la plaignante elle-même qui a pris la parole pour détailler son agression.
Celle-ci affirme haut et fort avoir été piégée et ne jamais avoir voulu rejoindre la chambre d’hôtel des deux joueurs. Extrait:
“Les preuves sont indiscutables et réelles. Ils m’ont piégée dès le début. Dans la boîte de nuit, j’ai dit “non” au fait d’avoir des relations.”
Elle explique souffrir énormément depuis cette agression. Extrait:
“Je ne vais pas bien. Je suis toujours en lipothymie et avec des malaises tous les jours. En plus, ma famille est très affectée et mes parents ont des problèmes de santé. Aujourd’hui, ils ont reçu un soutien psychologique du ministère public. J’ai ressenti beaucoup d’humiliation. Mais j’ai pu porter plainte le jour même, huit heures après les faits.”
L’avocat Français des deux joueurs, Maitre Antoine Vey a réagi à l’intervention de la plaignante.
Via Midi Olympique, Maitre Antoine Vey n’a pas manqué de défendre ses deux clients et de recadrer sévèrement la plaignante.
Selon lui, la plaignante dévoile de fausses informations dans les médias.
Il estime que cela prouve la fébrilité de la version de la plaignante.
A lire ci-dessous :
“Depuis le début de l’affaire les conseils de la plaignante se livrent à une campagne de communication qui est dangereuse et préjudiciable au bon déroulement de l’enquête.
Nous nous refusons d’entretenir ce jeu malsain, même si nous sommes bien forcés de ne pas laisser prospérer ces tentatives de désinformation et d’instrumentalisation de la presse. Nous nous sommes suffisamment exprimés sur les premiers éléments de l’enquête, qui appuient objectivement la version des joueurs.
C’est sans doute la fébrilité de la version de la plaignante face aux éléments objectifs qui explique ces sorties médiatiques, mais cela ne les justifie pas. Comme toujours, le temps des médias n’est pas le temps de la justice et nous allons laisser la justice avancer.
Nous restons optimistes et combatifs et nous comptons sur les autorités judiciaires pour rétablir la vérité.”