A Castres durant huit saisons, Vincent Giacobbi a décidé de rejoindre Clermont cet été en tant que directeur de la performance.
Interrogé via La Montagne, le nouveau technicien de l’ASM explique sa décision de rejoindre le club Auvergnat.
La possibilité de travailler avec Christophe Urios a beaucoup joué dans sa décision. Extrait:
Déjà la possibilité de retravailler avec Christophe Urios, retravailler avec un staff que je connaissais, avec qui j’avais des bases communes. On a évolué chacun de notre côté depuis notre période castraise, mais ça a été super intéressant de les revoir aujourd’hui avec un système qui a évolué. Et puis, ça faisait huit ans que j’étais à Castres et j’avais besoin d’un nouveau challenge. Je suis très content d’avoir pris ce virage en terre auvergnate.
Il exprime sa joie de pouvoir rejoindre Clermont. Extrait:
Pour moi, ça représente beaucoup parce que j’ai un père qui a joué au Stade Clermontois, qui connaissait certaines personnes ici. J’ai vécu à Moulins pendant quelques années, donc je connais un peu la région, même si ma famille n’est pas du tout d’ici. Clermont, pour moi, c’est aussi un gros club que j’affrontais à Twickenham, en quart de finale, quand je travaillais aux Saracens.
Donc, je connais bien le club et je pense le connaître aussi avec le travail qui a été fait en amont, sur la dernière année parce que ça fait un moment que je bosse dessus. C’est un club qui a besoin de retrouver ce qu’on a vu sur le terrain aujourd’hui, c’est-à-dire du rythme, de l’intensité, de l’engagement, des mecs qui ne lâchent rien sur la durée.
Dans la foulée, il explique précisément en quoi consistera son rôle. Extrait:
Mon boulot, c’est d’associer les secteurs du sportif, de la prépa et du médical, faire en sorte que le contenu soit validé tous les jours. Ç’a déjà été très bien fait l’année dernière avec beaucoup de choses qui ont été amorcées. Là, on reprend les mecs en précision pour préparer la réception de Pau, déjà. Il n’y a pas plus de boulot qu’ailleurs, il faut juste mettre le “la” très vite, comme on a pu le faire aujourd’hui d’un point de vue intensité, rythme et puis après, derrière, mettre en place un contenu adapté à chaque joueur.
Il explique la problématique de l’enchainement Top 14 – Champions Cup. Extrait:
Ça demande un haut niveau de performance pendant 11 mois. C’est notre boulot d’onduler les charges et d’être à l’écoute du joueur et de tous les outils à disposition pour faire en sorte qu’un contenu soit adéquat. On n’est pas là pour être à 150 % une fois et à 50 % ou même blessé sur d’autres. C’est ça qu’il faut amener aujourd’hui au club, d’avoir moins de mecs hors circuit.
Pour conclure, il parle de sa priorité pour le début de la préparation. Extrait:
La priorité, c’est déjà de faire un gros filtre des joueurs et leur donner un travail qu’ils n’ont pas forcément eu par le passé, c’est-à-dire un travail musculaire, notamment sur les membres inférieurs. C’est important parce qu’on est capable de mettre des watts dans les accélérations à partir du moment où on a de la force sur les jambes, où on est puissant.
Alors, on va déjà faire le filtre de tous les joueurs sur les deux premiers jours et surtout voir après trois semaines très intenses où ils en sont. J’ai l’impression qu’on est quand même assez dense derrière mais je ne peux pas trop comparer avec l’année dernière. Tout le monde s’est mis au boulot en tout cas. Il y a peu de mecs qui ne se sont pas entraînés avant donc c’est plutôt une bonne nouvelle.