Le demi-de-mêlée international Français, Nolann Le Garrec s’est longuement confié via Midi Olympique.
Ce-dernier a évoqué ses débuts dans le monde professionnel.
Au début, il a été difficile pour lui de trouver sa place. Extrait:
“Quand tu rentres dans un vestiaire pro à 17 ans, tu n’as pas tous les codes. A l’époque, je jouais avec Donnacha Ryan (ancien deuxième ligne, N.D.L.R.), qui avait 36 ans. Il était compliqué pour moi de me situer, de trouver le bon comportement vis à vis de grands joueurs et mon premier réflexe, c’était donc d’être dans mon monde, d’observer…
On m’a fait comprendre que j’étais un membre du groupe à part entière. Les gros avaient besoin de me sentir avec eux. J’ai évolué, là-dessus. Et puis j’ai pris de l’assurance, je me suis ouvert.”
Dans la foulée, il affirme ne pas être un grand fêtard. Extrait:
“J’aime bien profiter avec les copains après un match important mais je n’ai jamais baigné dans la fête. […] J’ai quitté ma famille très tôt. A 14 ans, j’étais au centre de formation du Racing. Du coup, je ne sortais pas et n’en ressentais pas le besoin. Je n’ai pas touché une goutte d’alcool jusqu’à l’âge de 18 ans.”
Et pour cause, très tôt, il était déterminé à atteindre son but et a énormément travaillé pour l’atteindre. Extrait:
“J’étais déterminé. Je savais ce que je voulais. Si j’avais trouvé le temps long, j’aurais immédiatement compris que je m’étais trompé. Je vivais au centre de formation. Je jouais le samedi et le dimanche, je regardais les matchs. J’étais bien. Je n’ai pas l’impression d’être passé à côté de ma jeunesse.”
Questionné au sujet de son image, il affirme avoir délégué tout cet aspect à des amis. Extrait:
“Je bosse avec des copains qui s’occupent de tout ça. Ça ne me prend pas beaucoup de temps, en fait. Je ne suis pas sur-sollicité, non plus…”
Il précise répondre fréquemment aux fans sur les réseaux sociaux. Extrait:
“Moi, je suis assez disponible et quand les gens m’écrivent, je leur réponds. J’ai un rapport assez sain à ces nouvelles technologies.”
Il ne cache pas avoir parfois reçu des insultes également. Extrait:
“Oui, ça m’est déjà arrivé et ça m’arrivera encore. C’est la nouvelle facette du sport professionnel et il nous faut apprendre à y faire face. Aujourd’hui, tout le monde est un peu entraîneur, joueur ou président, derrière son clavier… Je ne comprends pas toujours la haine que les gens y déversent.”
Pour conclure, Nolann Le Garrec répond à ceux qui le trouvent arrogant. Extrait:
“On me l’a déjà dit. Mais je ne suis pas le seul et c’est peut-être juste le masque que je porte lorsque j’entre sur le terrain. Au rugby, je suis là pour donner de la confiance à mon équipe et si je parais fébrile aux yeux des adversaires ou de l’arbitre, ça va desservir tout le monde. On est très nombreux à avoir deux facettes.”