La saison 2024 / 2025 approche à grands pas.
Les clubs du Top 14 sont actuellement en pleine préparation.
L’Aviron Bayonnais a connu une saison 2023 / 2024 assez décevante.
Lors d’un entretien accordé au Midi Olympique, le manager des Bayonnais, Grégory Patat a dévoilé les objectifs de son équipe cette saison : le top 8 et la qualification pour les phases finales de la Challenge cup.
Il explique que ces objectifs sont atteignables pour les siens. Extrait:
On est à l’an III du projet et ce que l’on veut, c’est grandir. Bien sûr que c’est réalisable. Le questionnement réside aujourd’hui dans l’homogénéité du championnat. Il est difficile d’avoir une lisibilité. Le moindre relâchement peut se payer cher. On l’a vu lors des deux derniers matchs de la saison dernière qui ont été loupés. On s’est retrouvés douzièmes alors qu’on aurait pu prétendre à un autre classement.
Il précise que l’objectif de son groupe, cette saison, sera de rester très performant à Jean-Dauger et de gagner à l’extérieur chez des équipes un peu plus faibles. Extrait:
Jean-Dauger nous a permis d’obtenir une 8e place la première année et de pouvoir croire à une qualification la saison passée puisqu’à deux journées de la fin, on était encore en course. On veut être présent bien sûr dans ce stade. On a le devoir de ne pas y décevoir.
Ce qui manque à l’Aviron depuis ces deux dernières années, c’est la capacité de gagner chez des équipes supposées un peu plus faibles. La qualification dans le top 8 ou 6 passe par de telles victoires. On a besoin de plus de régularité dans nos performances. Il y a un trop gros delta entre nos performances à domicile et à l’extérieur. Ce sera une base de travail.
Ces deux dernières années, Bayonne s’est incliné lors de ses délocalisations à Anoeta. Pour Grégory Patat, ces défaites ne sont pas un frein.
Il confirme que Bayonne continuera de délocaliser à Anoeta. Extrait:
Si on se veut une équipe qui a l’ambition de disputer des phases finales, en Challenge Cup ou en Top 14, ça passe par des environnements différents et Anoeta est une superbe place de rugby pour nous. Malgré nos deux défaites pour différentes raisons, si on est une grande équipe, on doit être capable d’y faire des résultats. Anoeta, s’il faut y retourner même deux fois, on assumera.
Il s’est ensuite confié sur la pelouse de son équipe en Challenge Cup. Extrait:
On va aller en Géorgie dans un environnement inconnu et retourner à Edimbourg, une équipe du niveau de la Champions Cup avec pléthore d’internationaux. Je ne vais pas dire que la poule est facile ou difficile. Elle est abordable pour la qualification. Les matchs à domicile, il faudra les maîtriser pour se qualifier. L’ambition elle est aussi au niveau du classement. Finir le plus haut possible pour recevoir en phase finale. Par respect pour notre environnement, nos supporters, ce serait sympa de leur offrir un match à Dauger. Quand on en connaît l’atmosphère, ce serait quelque chose de fabuleux et encore une évolution pour notre équipe. L’an dernier, dans notre parcours en Champions Cup, on a bien figuré. On a goûté aux phases finales avec un huitième de finale à Edimbourg, on a envie d’y être encore.
Grégory Patat a ensuite analysé le recrutement effectué par l’Aviron Bayonnais. Extrait:
On voulait des joueurs qui connaissent le haut niveau, les phases finales de Top 14 ou internationales pour amener de l’expérience à ce groupe. La performance et les résultats sont tellement subtils, avec peu de marge de manœuvre entre la défaite et la victoire, qu’il faut des ressources en interne nous permettant d’évoluer. On est à la troisième année du projet qui se veut stable, qui se construit. Qui dit construction, dit volonté de gravir des marches.
Pour conclure, Grégory Patat rappelle que le principal problème de Bayonne demeurent les matches à l’extérieur. Extrait:
Cette année, on a été plus solide dans notre rugby. On a moins souffert que l’année précédente à Dauger. On s’est donné plus de confort sur certains scénarios de matchs, ça veut dire que l’équipe grandit. Notre parcours à l’extérieur, comme je le répète, est la problématique.
Il faut qu’on soit plus compétiteur et qu’on se donne l’ambition de performer chaque week-end à domicile ou à l’extérieur. Notre défense, moins compétitive à l’extérieur qu’à domicile, est symptomatique de cet état d’esprit à entretenir sur chaque journée. Je trouve que l’équipe a progressé durant ces deux années même si le classement ne le reflète pas.