Le trois-quarts centre international Néo-Zélandais Jack Goodhue a rejoint le Castres Olympique la saison dernière.
Celui qui compte 19 sélections avec les Blacks compte bien donner le meilleur de lui-même pour sa deuxième saison en Top 14.
Interrogé via Midi Olympique, il explique que pour le moment, tout se passe correctement avec Castres. Extrait:
Motivé, bien évidemment. La pré-saison se passe très bien pour l’instant et c’est de bon augure pour la suite. Nous avons un nouvel entraîneur de l’attaque avec Xavier Sadourny et je pense que nous allons faire de très belles choses ensemble. Et puis, je ne plonge pas dans l’inconnu car j’ai pu m’acclimater au rugby français et au Top 14.
Il est ensuite revenu sur sa première saison assez délicate avec le CO. Extrait:
C’était assez compliqué pour moi car je me suis fait opérer d’une cheville avant mon arrivée. Cette opération m’a forcément freiné puisque j’ai eu du mal à retrouver du rythme. Mais je me suis accroché et c’était un grand moment pour moi que de jouer mon premier match pour Castres en janvier. Il y a aussi la barrière de la langue, il faut un temps d’adaptation.
Il ne cache pas que la barrière de la langue est quelque chose de difficile. Extrait:
Je progresse ! (rires) C’est difficile mais je veux vraiment m’améliorer pour faciliter les choses avec mes coéquipiers. Sur le terrain, c’est important de communiquer et de se comprendre, que ce soit sur les lancements offensifs ou en défense. Heureusement pour moi, quelques mecs derrière comme Julien Dumora parlent anglais donc ça me soulage. L’objectif est tout de même de maîtriser le français assez rapidement.
Questionné sur les critiques dont il a été victime, Jack Goodhue indique les comprendre. Extrait:
C’est normal, c’est le jeu. Je reste concentré sur ce que je dois faire et je travaille dur pour rendre les meilleures copies possibles lors de ma prochaine saison. On est habitués aux critiques.
Je suis motivé quoi qu’il arrive. Le Top 14 est tellement dur que tu ne peux pas être à 80 %. Bien évidemment que je veux être meilleur que lors de ma première année ici, mais comme tous les autres joueurs du championnat. On veut tous s’améliorer lors de chaque intersaison.
Il indique que l’adaptation à la vie Française n’est pas très compliquée. Extrait:
Ta vie change complètement, c’est logique. Quand tu arrives de Nouvelle-Zélande, tu n’as aucun repère et c’est parfois déstabilisant. Mais honnêtement, ce ne fut pas tellement compliqué. Ma femme et moi sommes très heureux à Castres et tout se passe très bien.
Naturellement, des liens se créent avec des mecs qui parlent la même langue que toi. Nick Champion de Crespigny, Tyler Ardron, Tom Staniforth… J’ai passé énormément de temps avec eux et ils m’ont fait découvrir la ville. Mais je suis aussi proche de purs Français, je précise (rires). Baptiste Delaporte, Julien Dumora, Pierre Popelin… Il y a énormément de bons gars dans l’équipe.
Il a ensuite évoqué les différences entre le Super Rugby et le Top 14. Extrait:
Déjà, tu as des internationaux partout en Top 14. C’est quelque chose d’assez fou quand tu regardes les effectifs de toutes les équipes. Au niveau de jeu, c’est assez différent ici qu’en Super Rugby. On va dire que les matchs s’emballent un peu moins en France, mais je ne dis pas que c’est une mauvaise chose. C’est simplement deux manières de jouer. Dans l’hémisphère sud, tu as un peu plus d’actions avec dix, voire quinze phases de jeu.