L’affaire Jégou – Auradou a pris un virage cette semaine.
Comme le confirme le média local La Nacion, l’affaire a tourné en défaveur de la plaignante.
Ce jeudi, les deux joueurs Français ont témoigné face au procureur.
Suite à cette audience, l’avocat des deux joueurs, Maître Rafael Cuneo Libarona a demandé la libération de ses clients afin qu’ils puissent regagner la France. Une réponse est attendue ce vendredi, lundi au plus tard.
Oscar Jégou et Hugo Auradou, tous deux âgés de 21 ans, ont insisté sur leur innocence et souligné qu’ils entretenaient une relation consensuelle et non violente avec la plaignante à l’hôtel, après s’être rencontrés dans une discothèque dans la nuit du samedi 6 juillet.
“Ils avaient l’air en très bonne santé et répondaient à des centaines de questions. Ils ont confirmé qu’ils ne l’avaient jamais frappée et que le rapport sexuel était consensuel. En fait, les bleus qui apparaissent sur votre corps répondent à un problème de coagulation sanguine dont vous souffrez. Elle l’a caché et a eu plusieurs contradictions. Les preuves sont suffisantes pour libérer les garçons dans les prochains jours, afin qu’ils puissent retourner dans leur pays.
Puisqu’ils sont accusés, ils sont toujours en procès, car il y a encore des rapports, mais nous pensons que dans deux mois le non-lieu sera prononcé.», a déclaré à LA NACION Rafael Cúneo Libarona, défenseur des athlètes français.
L’avocat des deux joueurs a indiqué que toutes les pièces à convictions jouaient en faveur de ses clients : les témoignages, les caméras de sécurité, les audios et les messages WhatsApp et même la parole du chauffeur Cabify qui les a emmenés du bar à l’hôtel.
Ces derniers jours, des audios envoyés par la plaignante à une amie via l’application Whatsapp ont été rajoutés dans le dossier.
Dans ces audios, une phrase de la plaignante a interpellé les enquêteurs :
« Tu ne sais pas à quel point ce Français était mignon, le plus grand, le connard était horrible. ».
De même, la femme a indiqué qu’ils étaient « un peu forts », et a rajouté qu’elle avait des contusions dans différentes zones de son corps.
C’est alors que l’amie de la plaignante lui a affirmé qu’elle aurait pu être victime d’abus sexuels. Elle lui a suggéré d’en parler à sa mère et de contacter un avocat.
Enfin, le rapport médicolégal précise :
« Il n’y a pas eu de coups de poing, ni de blessures au cou dues à la suffocation. »
Affaire à suivre…