L’avocat des deux joueurs Français, Rafael Cuneo Libarona s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique.
Ce-dernier est revenu sur les témoignages qui ont été faits par la plaignante et par ses deux clients, la semaine dernière.
Il affirme être très confiant suite au déroulement des échanges. Extrait:
Hugo s’est exprimé pendant trois heures et demi. Oscar a quant à lui parlé pendant deux heures. Ils ont répondu à près de 150 questions tous les deux. Leur récit a corroboré toutes les preuves et indices accumulés pour leur défense lors des semaines précédentes.
Les indices sont elles avancées par les caméras de surveillance de l’hôtel Diplomatic de Mendoza, des témoignages divers, des messages Whatsapp envoyés par la plaignante… Il a aussi été démontré également que les lésions de la plaignante sont dues à une maladie spécifique (maladie de Von Willebrand, une maladie hémorragique constitutionnelle, N.D.L.R.) et non à autre chose.
Il espère clairement que les deux joueurs seront libérés dès ce lundi. Extrait:
Nous sommes très contents et avons donc demandé la remise en liberté (au procureur en charge de l’affaire, N.D.L.R.) des deux garçons. Une liberté totale, complète : ils pourront jouer avec leurs clubs et représenter à nouveau leur équipe nationale. Nous avons demandé qu’Oscar et Hugo rentrent en France et reprennent leurs vies. Pour moi, il n’y aura pas de procès. On va démontrer leur innocence.
Selon lui, les messages de la plaignante qui ont fuité montrent clairement que celle-ci a pris du plaisir pendant l’acte. Extrait:
Ils montrent qu’elle a pris du plaisir à la relation sexuelle consentie. À son amie, elle dit à propos de Hugo Auradou : « J’ai pris du plaisir… Terrible garçon… Un très beau brun… Je me suis entichée de lui… » Et d’autres phrases que je ne peux pas dire pour ne pas porter préjudice à son image.
Il rajoute que les autres joueurs du XV de France n’ont jamais entendu le moindre bruit durant cette nuit. Extrait:
Ils ont dit n’avoir entendu aucun cri ou bruit suspect provenant de la chambre 603. Le chauffeur de taxi ayant raccompagné la plaignante au petit matin n’a pas remarqué non plus de marques sur son visage. Les examens médicaux du 8 et du 12 juillet l’attestent également. Je peux aussi vous dire que la caméra de l’ascenseur montre la plaignante pendue au cou de Hugo Auradou, lui demandant un baiser. Après ça, elle attend cinq minutes devant la porte de la chambre, le temps que Hugo aille récupérer une nouvelle clé. Il y a bien une intention claire d’avoir une relation sexuelle.