Le talonneur Lucas Martin a débarqué à Bayonne cet été en provenance de Provence Rugby.
Interrogé via Midi Olympique, le joueur de 21 ans a expliquer découvrir un nouveau club mais également les exigences du Top 14. Extrait:
Je suis arrivé le 3 juillet pour m’installer tranquillement et emménager avec ma copine dans une petite maison à Lahonce. Franchement, je suis super content. Ce n’est que le début, mais tout se passe bien. Il y a un très bon groupe avec de super mecs. C’est cool. Je découvre les attentes du Top 14, une manière de travailler, c’est top. J’ai hâte qu’on rentre un peu plus dans le vif du sujet.
Il y a des attentes physiques, sur le fait d’enchaîner plus d’actions, avec plus de vitesse. Il faut être plus prêt là-dessus.
Il indique connaitre quelques têtes à Bayonne. Extrait:
J’ai joué avec Luke Tagi à Provence. Dans le staff, j’avais travaillé avec le directeur de la performance, Loïc Louit, et j’ai connu le préparateur physique, Benjamin Arquier, chez les espoirs de Provence, puis chez les professionnels. Le team manager, Louis Carlod, était également à Provence. L’intégration s’est faite rapidement, c’est cool. Les joueurs ont bien accueilli les nouveaux.
Il connait d’ailleurs Bayonne puisqu’il y venait passer ses vacances. Extrait:
Super ! Plus jeune, j’avais l’habitude de venir ici pendant les vacances. Je connaissais un petit peu le coin. Le fait d’y vivre, c’est différent. C’est un endroit que j’adore, les gens sont en bonne “vibe” (ambiance, NDLR). Le Pays basque est connu pour être un lieu sympa. Il y a l’océan, les terres sont vachement jolies. C’est super cool.
Dans la foulée, il raconte sa signature à Bayonne. Extrait:
Ça s’est fait assez simplement et, en même temps, ça a mis du temps. J’ai eu l’appel de Nicolas Viguera, la personne chargée du recrutement à l’Aviron. J’ai visité les installations assez tôt, en septembre ou octobre. Derrière, j’ai rencontré Grégory Patat avec qui on a pas mal discuté, il m’a convaincu du beau projet qu’il y avait ici. Il y a énormément de choses qui se mettent en place tous les ans. Il y a trois ans, le club était en Pro D2. Là, il grandit. Le but, c’est de s’installer dans ce Top 14 et, petit à petit, élever les standards, le niveau. Ça m’a vachement plu. Malgré tout, j’avais un choix difficile à faire. D’un côté, Aix est dans le même cas que l’Aviron, c’est un club qui grandit énormément, avec des ambitions. Je me voyais mal refuser l’appel de Bayonne, car c’était un des clubs où je voulais vraiment jouer.
Il confirme que le Racing 92 souhaitait également le recruter. Extrait:
Le Racing est arrivé un peu plus tard. Une fois que l’opportunité de Bayonne est arrivée, c’était vraiment celle-là qui me plaisait. L’Aviron a une histoire, un public, une ambition. J’avais plus de préférences pour ça. Soit je continuais avec Provence, pour grandir avec le club, soit je signais à Bayonne. Il n’y avait pas d’autres clubs en lice dans ma tête. Pour le Pays basque, un endroit que j’adore et, surtout, pour le club, cette ferveur, l’atmosphère particulière. Je voulais découvrir cet endroit rugby. Ça me plaisait de pouvoir grandir avec ce club.
Il est très heureux de pouvoir s’entrainer aux côtés de talentueux joueurs comme Maxime Machenaud, Camille Lopez, Manu Tuilagi… Extrait:
Forcément, c’est super. Apprendre de joueurs comme ça, c’est incroyable. Ça nous permet, aux plus jeunes, de grandir beaucoup plus vite, de s’inspirer d’eux et de découvrir un niveau différent, supérieur. Quand on joue avec eux, on essaye d’élever notre niveau. De plus, ce sont des mecs super, qui sont là pour nous faire progresser. C’est plutôt plaisant.
Il évoque ensuite ses modèles au poste de talon. Extrait:
Quand j’étais petit, le talonneur sud-africain Schalk Brits était mon joueur préféré. Je regardais ses “highlights” sur YouTube. C’est un talonneur hyper atypique, très explosif, avec de gros appuis. Aujourd’hui, celui vers qui je tends, qui m’inspire et que j’aime beaucoup regarder jouer, c’est Peato Mauvaka ou Dan Sheehan.
Alors que tout le monde lui prédit une très belle carrière, il se veut humble. Extrait:
Non, je n’ai pas de pression particulière. J’essaye de faire ce que j’aime, de poursuivre mon bout de chemin et de donner tout ce que je peux. J’adore être sur un terrain et je ne me pose pas de questions. La suite, je ne peux pas la choisir. Je fais tout pour et on verra…