Le pilier gauche international Français Cyril Baille s’est confié dans une vidéo réalisée par Bro Stories.
Dans cette vidéo, le joueur du Stade-Toulousain évoque ses prochains projets.
On apprend notamment que Cyril Baille souhaite apprendre l’Anglais et qu’il veut évoluer dans le secteur de la restauration, un secteur qu’il connait bien puisqu’il est actuellement associé dans une affaire.
Aussi, Cyril Baille indique vouloir reprendre un domaine avec Antoine Dupont.
Sur le plan sportif, il souhaite postuler pour la Coupe du monde de 2027, en Australie.
Cyril Baille a également une autre idée, laquelle devrait se réaliser une fois sa carrière professionnelle terminée.
Il rêve de jouer avec plusieurs coéquipiers dans une équipe en amateur, à l’issue de la carrière. Extrait:
« On en a parlé avec quelques garçons du noyau dur. Pourquoi pas reprendre un club et de changer nos postes. Toto est le garant de ça, on verra s’il arrive à tenir parole. Si on a les genoux encore un peu solides, on essaiera de se faire une saison ensemble à Castelnau-Magnoac. »
Il se verrait bien jouer à la charnière avec Antoine Dupont. Extrait:
“On avait parlé d’une charnière Toto et moi : bon, je pense que j’en prendrai plein la gueule tout le match (rires). Alldritt serait n°5 et Jelonch n°4. Marchand en n°15 pour le faire kiffer et lui faire remonter tous les ballons. Aldegheri, on le mettrait au talon pour voir ce que ça peut donner…
Cela serait énorme, mais à 40 ans, je pense qu’on sera plutôt côté coach que côté terrain. Entraîner tous ensemble, on pourrait le faire ! J’aimerais bien ça… Cela serait tellement cool que l’on se retrouve plus tard tous ensemble.”
Le pilier gauche s’est également confié sur sa blessure contractée contre le Stade Rochelais en demi-finale du Top 14 : une rupture des ligaments de la cheville gauche et d’une fracture du péroné. Extrait:
« La première chose à laquelle j’ai pensé, c’est d’aller faire des examens pour savoir pour combien de temps j’en avais. Par terre, j’ai pensé à ça. J’ai compris tout de suite que c’était grave. Dans le retour dans l’ambulance, je me suis fait un programme dans ma tête. Avec mon expérience des blessures, je sais ce qu’il fallait faire pour gagner du temps sur certaines choses et en faire une force.
C’est la 2e plus grave de ma carrière. J’en ai eu une à un genou, avec notamment arrachement du tendon rotulien. Le chirurgien m’avait clairement dit que j’avais une chance sur quatre de reprendre le rugby. J’avais 23 ans. Mentalement, je l’avais eu dur. Mais je m’en suis relevé, et ça m’a aidé à grandir. »