Jalil Narjissi a tenu une conférence de presse, ce mardi après-midi à Agen, pour évoquer la disparition de son enfant Medhi en Afrique du Sud, le 7 août dernier, emporté par une vague.
Dans des propos rapportés par Midi Olympique, Jalil Narjissi atomise le président de la Fédération Française de Rugby : Florian Grill.
Il explique n’avoir jamais pu parler au président de la FFR depuis la disparition de son enfant.
Il se demande encore pourquoi Florian Grill ne s’est pas déplacé en Afrique du Sud alors qu’il s’était déplacé en Argentine pour l’affaire Jegou – Auradou.
Jalil Narjissi est furieux. Extrait:
“Il est président de la FFR, ça n’est pas de sa faute, je le sais. Le président de la FFR, je ne l’ai eu qu’une seule fois au téléphone, le 7 août 17h59 pour m’annoncer la disparition de mon fils. Ensuite, j’ai seulement échangé avec lui par whatsapp. Il ne s’est pas déplacé sur place, non plus, quand nous y étions. Pourtant, on aurait aimé le voir avec nous.
Il se déplace pour d’autres affaires mais pour notre fils, pour la mort de notre fils, il ne vient pas ? Il y avait Béderède, OK. Mais qui est-ce qui devait être à nos côtés ? La Fédération sud-africaine a été là pour nous, oui. La FFR, elle, s’est contentée de gérer nos billets d’avion. Il était où, le président ? Il se déplace pour des affaires à 2 balles mais notre fils disparu à 17 ans, il ne se déplace pas.”
En revanche, il se dit très soutenu par le Stade-Toulousain. Extrait:
“Le Stade toulousain a été très présent pour nous, la fédération sud-africaine aussi. Ça ne ramène pas Medhi mais ça fait du bien de se sentir soutenu. J’ai Ugo Mola au téléphone quotidiennement, j’ai aussi Didier Lacroix tous les jours. Ils sont là pour nous, ils nous aident. L’ambassade de France était au quotidien à nos côtés, quand nous étions en Afrique du Sud. Elle a tout fait pour nous aider.”
Il est cependant très en colère envers la Fédération Française de Rugby qui n’a pas du tout soutenu sa famille durant ce drame. Extrait:
“Mais le président de la FFR, il était où ? Je l’ai eu par Whatspp. Seulement par Whatsapp. J’ai eu un SMS de Monsieur Lhermet. Un SMS, même pas de vive voix. Voilà… Ils n’étaient pas présents à l’aller, pas présents au retour, pas présents sur place. Rien. Grill, il m’a simplement proposé une visio quand j’ai râlé auprès du consulat mais il n’était même pas là à notre retour, au moins par respect pour notre fils.”
Pour conclure, Jalil Narjissi indique que les 12 encadrants de l’équipe de France U18 sont responsables de la disparition de son fils. Extrait:
“Ils sont responsables, tous. Les 12 adultes encadrants sont responsables. Personne ne s’est mis devant pour arrêter ça. Ils ont cautionné, donc ils sont responsables.”