Ce jeudi, le journal La Dépêche dévoile le récit précis de la journée cauchemardesque du 7 août dernier au cours de laquelle le jeune Medhi Narjissi a été emporté par une vague, en Afrique du Sud, alors qu’il se baignait avec ses coéquipiers de l’équipe de France U18.
Lors de leur arrivée en Afrique du Sud, les jeunes Tricolores ont profité d’une journée randonnée pour visiter les hauteurs qui entourent Le Cap.
Le 5 août, l’équipe de France U18 joue un premier match puis prend la direction du Cap de Bonne Espérance.
En ce mercredi 7 août, les Bleuets profitaient d’une journée de repos destinée à la récupération.
Un pique-nique est organisé sur une plage.
Dans la foulée, le groupe se rend à Bonne Espérance. C’est à cet endroit que le staff décide de scinder le groupe en deux car le passage est trop étroit pour que l’ensemble des Bleuets puissent visiter en même temps le site historique.
Tout au long de la journée est présent sur place Frédéric, un Français qui vit en Afrique du Sud et qui a l’habitude d’accompagner les différentes sélections des jeunes du XV de France lorsqu’elles visitent le pays.
Le premier groupe se rend donc sur le site historique tandis que le second prend la direction de la plage de Dias Beach.
Tout le monde se demande maintenant pourquoi cette plage a été sélectionnée par le staff de l’équipe de France U18 alors que tout le monde connaissait sa dangerosité extrême.
Jalil Narjissi indique que les joueurs vont à l’eau tandis que Robin Ladauge, le préparateur physique est en tenue néoprène qui protège contre le froid et a récupéré une bouée de sauvetage sur la plage.
Le manager général de l’équipe de France U18 n’était pas au courant de cette initiative prise par Ladauge.
De son côté, le docteur Pascal Pradier décide de ne pas descendre jusqu’en bas de la plage car l’accès y est trop compliqué.
Quelques instants plus tard, le manager arrive sur la plage et décide d’aller se baigner lui aussi.
En parallèle, Robin Ladauge décide de faire sortir son groupe de l’eau et s’aperçoit dans la foulée que deux joueurs sont en détresse.
Le manager Stéphane Campos se rend rapidement compte du danger. Malheureusement, le signal pour téléphoner est inexistant.
Il décide alors de rapidement remonter les escaliers pour capter du signal et prévenir les secours.
Aucun encadrant n’a tenté de plonger pour tenter de secourir Medhi Narjissi.
Il est 17h59 lorsque les parents de Medhi Narjissi, en vacances, vont apprendre l’horreur, eux qui avaient laissé leur fils à la gare direction Paris quelques jours auparavant.