Le jeune Medhi Narjissi, joueur de l’équipe de France U18, a été emporté par une vague en Afrique du Sud, alors qu’il se baignait avec ses coéquipiers.
Le corps du jeune homme n’a toujours pas été retrouvé, plus de trois semaines après sa disparition.
Lors de la conférence de presse tenue par la famille Narjissi en début de semaine à Agen, l’avocat de la famille Narjissi a pris la parole.
Dans des propos relayés par Midi Olympique, Maitre Edouard Martial explique que la famille Narjissi n’a rien à cacher et répondra à absolument toutes les questions. Extrait:
“Ils sont prêts à répondre à toutes vos questions. Jalil ne vous cachera rien, il n’est pas là pour adopter la langue de bois. Au cœur de l’enquête, quand il s’est déplacé en Afrique du Sud, il a reçu les dépositions recueillies par les enquêteurs sud-africains de ce qui a été dit dans les premiers instants et qui est, bien sûr, définitivement marqué dans le marbre des déclarations. Là, vous allez comprendre tout de suite que les problèmes commencent. Vous entendrez parler du préparateur physique.”
Dans la foulée, Maître Edouard Martial explique que l’enquête pourrait prendre du temps car il faut auditionner de nombreux joueurs qui n’habitent pas au même endroit.
Il fait un point sur la situation. Extrait:
“Tout cela va prendre du temps. On demande l’audition de beaucoup de personnes, qui résident sur tout le territoire français. Ne serait-ce que le groupe des joueurs : ils sont 28, ils forment l’équipe de France U18 qui se trouvait en Afrique du Sud.
Il en va de même pour les encadrants : avec les contraintes géographiques que cela suppose, tous ces gens seront entendus en commençant par le “plus haut”, celui qui représentait la Fédération française de rugby, donc le manager général (Stéphane Cambos). Ensuite, vous pouvez décliner : le corps médical, les kinés, le corps de la préparation physique. Je pense que ça peut aller très vite.”