Le candidat à la présidence de la Fédération Française de Rugby, Didier Codorniou s’est confié via Sud-Ouest.
Ce-dernier est notamment revenu sur l’affaire Jaminet.
L’international Français a tenu des propos à caractère raciste dans une vidéo publiée par erreur sur les réseaux sociaux.
Ce-dernier a été suspendu 34 semaines par la Fédération Française de Rugby suite à ce dérapage.
Selon Didier Codorniou, Melvyn Jaminet n’est pas raciste.
Il ne manque pas de pointer du doigt les propos du président de la FFR, Florian Grill, émis à l’encontre du jeune joueur Français.
Il ne le cache pas : il a eu très peur que Melvyn Jaminet mette fin à ses jours en raison de la violence avec laquelle a été traitée l’affaire. Extrait:
“Les sujets sont trop graves, ils nécessitent de prendre le temps de la réflexion. Je me suis permis d’intervenir, une fois que le président a communiqué à outrance, parce que j’ai eu peur pour (Melvyn) Jaminet. Je le connais, j’ai mesuré la difficulté que pouvait traverser un joueur de haut niveau. II a commis une faute : il était avec ses copains, il s’est trompé de messagerie… Je sais que ce n’est pas un joueur raciste.
Il a été attaqué avec une violence inouïe, notamment par le président de la Fédération. J’ai eu peur qu’il mette fin à sa vie.”
S’il comprend que Melvyn Jaminet soit sanctionné, en revanche, il n’a pas apprécié la manière dont cela a été mené. Extrait:
“Ce que je dis, c’est qu’il faut prendre du temps avant de prononcer des décisions. Il faut qu’il y ait une sanction. Comme à l’encontre des joueurs qui sont sortis après le deuxième test en Argentine : c’est une faute professionnelle. Je suis pour restaurer l’autorité. Il faut qu’un président se fasse entendre. Jaminet doit donc être sanctionné, mais il y a un humain derrière cette histoire.”
Selon lui, le staff de l’équipe de France n’est pas étranger à cela. Extrait:
“Je n’étais pas en Argentine et en Afrique du Sud. Mais j’ai été manager des moins de 20 ans. Quand on passait 15 jours dans des pays « délicats », j’ai toujours alerté les joueurs sur les endroits où ils allaient. Il y a eu des manquements au niveau des staffs. Dans toutes les tournées, il y a toujours eu un chef de liaison, un directeur de tournée et un vice-président de la FFR. Ce n’était pas le cas. Il y a eu des défaillances.”