La saison 2023 / 2024 a été très douloureuse pour le solide deuxième ligne de Montpellier : Paul Willemse.
Et pour cause, l’international Français a été victime de cinq commotions cérébrales, la saison dernière.
Forcément, ses proches se font beaucoup de soucis pour lui.
Paul Willemse explique se retrouver dans une situation particulièrement délicate.
Il s’est confié via Le Figaro. Extrait:
Je dois faire attention à ma santé, surveiller si mon cerveau va bien. J’ai subi cinq commotions l’année dernière. Je l’ai vécu comme un choc, je me suis retrouvé en situation de crise. En douze ans de carrière, je n’avais jamais fait une commotion. Et là, cinq en un an ! J’ai quatre enfants, je commence à penser à la suite. Pourquoi ça arrive ? Qu’est-ce que j’ai fait de moins bien ? Est-ce que c’est la fin ? J’y réfléchis beaucoup. Est-ce que c’est grave ? Est-ce que je prends le risque de continuer ma carrière ? À mon poste, je ne peux pas choisir le niveau de contact, d’engagement.
Il ne cache pas être stressé, même s’il se sent désormais beaucoup mieux désormais. Extrait:
Oui. J’étais un peu stressé, mais, après ces quatre mois de repos, ça va mieux. J’ai réintégré légèrement les contacts à l’entraînement. Ça se passe bien pour l’instant. J’ai donc envie de réessayer de jouer, même s’il y a un risque. Si ça ne se passe pas bien, je serai forcé d’arrêter le rugby cette année. J’espère que non. J’ai fait tout le nécessaire. Mon principal objectif est d’enchaîner les matchs sans subir une nouvelle commotion, pour retrouver la confiance. On va voir…
Il rajoute être suivi par un neurochirurgien. Extrait:
Je suis en contact permanent avec David Brauge, neurochirurgien à Toulouse. On fait les choses bien. Au début, j’avais des maux de tête. Mais ils ont disparu avec ces quatre mois de repos.
Dans la foulée, Paul Willemse indique que sa famille lui recommande vivement d’arrêter le rugby pour éviter le pire. Extrait:
Son avis n’est pas très positif… Je suis dans ce scénario de choisir si je continue ou non, et tous mes proches, dont mon épouse, me poussent à arrêter. Elle a peur des séquelles. Je suis à un âge où ma fin de carrière est proche. Est-ce que ce sera dans un an ? Dans deux ans ? C’est compliqué à vivre quand toute ta famille te pousse à ne pas prendre de risque. Mais je ne suis pas encore prêt à arrêter.