L’ouvreur du Castres Olympique, Pierre Popelin s’est confié via Midi Olympique à l’approche du début de la saison 2024 / 2025.
Ce-dernier est dans un premier temps revenu sur la défaite de son équipe contre le Stade-Français (31-17), en match amical de présaison. Extrait:
On est tombé sur une équipe très costaude du Stade français, qui joue plus que l’an dernier. C’est une équipe pénible à prendre, ils ont une grosse défense, un gros pack. On laisse passer deux grosses occasions de marquer, on tourne à 19-0 à la pause, forcément c’est plus compliqué. Mais je pense qu’on est plus fort que l’an dernier. On avait encore quelques détails à régler et des joueurs absents comme Santiago Arata, Adrea Cocagi ou Tom Staniforth. On sera prêts pour recevoir le Racing 92 ce week-end, j’espère que ça se passera mieux que l’an dernier.
Il regrette d’ailleurs la non qualification du CO pour les phases finales, la saison dernière. Extrait:
Ça se joue à rien avec le Racing, on a le même nombre de point, mais on perd aux points terrains. On aurait pu sécuriser la qualification plus tôt, mais dix journées avant la fin, on ne savait pas si on jouait les barrages ou le maintien. Ce championnat est très serré et il faut rester sur ses gardes. On a eu des périodes un peu compliquées, mais on a su se remettre en question et repartir de l’avant sur la fin de saison. Tout n’a pas été rose, mais on termine sixième égalité. Il y a quand même de la frustration de suivre les phases finales à la télé parce que sur notre forme de fin de saison on aurait pu rivaliser sur les équipes qui y étaient.
Selon lui, Castres a bel et bien sa place en Top 14, malgré l’arrivée de nombreuses stars dans les autres équipes. Extrait:
Bien sûr qu’on a notre place ! C’est à nous de démontrer chaque week-end sur le terrain que même sans grande star et sans cracher sur nos joueurs, on peut s’en sortir avec des grosses valeurs. Le club essaye d’entretenir un recrutement basé sur l’état d’esprit des mecs qui est très important ici. Il y a encore la place pour ça dans le rugby français et on essaye de le pérenniser au maximum.
À nous de montrer que Popelin peut être aussi intéressant qu’un Owen Farrell ou un autre ouvreur d’un autre grand club. C’est notre cheval de bataille. C’est épuisant parce que chaque week-end on a du pain sur la planche mais on n’a rien à envier à d’autres clubs.
Dans la foulée, il a parlé de la montée de Vannes en Top 14, son ancien club. Extrait:
Cette année, ce sont des concurrents. J’ai déjà coché la date de notre déplacement à La Rabine fin octobre (lors de la 8e journée le week-end du 26 octobre, ndlr). J’ai aussi envie de retrouver ce stade. Ça ne va pas être facile pour eux, en plus, ils reçoivent Toulouse pour commencer. L’an dernier, j’étais supporters, cette année ce sont des adversaires. Il y a Jules Le Bail là-bas qui est un excellent ami à moi, on s’appelle souvent au téléphone. On ne pensait pas jouer l’un contre l’autre.
Il y a quelque chose qui se passe dans ce club. Le recrutement a aussi été très intelligent. Ils ont pris des joueurs de renoms, mais aussi d’autres qui vont avoir un impact sur leur image et c’est très important d’être crédible dans ce championnat. J’espère que ça se passera bien pour eux, mais un peu moins bien que pour nous (rires).