Le président de la Ligue Nationale de Rugby, René Bouscatel s’est confié via Midi Olympique, ce lundi.
Ce-dernier est revenu sur les tristes affaires qui ont bousculé le rugby Français, ces dernières semaines.
Il l’affirme : le rugby Français doit faire un gros travail pour régler ces problèmes le plus rapidement possible. Extrait:
“Malheureusement, on ne peut pas se contenter des côtés positifs, notamment avec cette belle médaille d’or de l’équipe de France à 7. Nous ne pouvons pas ne pas penser à ces trois affaires de l’été, dont une dramatique.
Oui, c’est dur… Nous avons un gros travail à faire. Le rugby n’est pas un sport dangereux en lui-même ; il y a un problème général dans la société et les joueurs de rugby ne peuvent pas faire abstraction de leur environnement. Il est de notre responsabilité de faire en sorte de limiter les risques. Il faut réfléchir à l’éducation de nos joueurs, à leur accompagnement mais aussi aux sanctions qui devront être prises en cas de débordements.”
De son côté, le trois-quarts centre international Français Gaël Fickou explique ne pas vouloir commenter les affaires qui se sont passées en Afrique du Sud et en Argentine.
Il explique être très touché par ces affaires et qu’il est forcément très dur d’en parler. Extrait:
“Je ne peux pas commenter ce qui s’est passé en Argentine, ni en Afrique du Sud. Ça me touche énormément mais c’est très dur d’en parler. J’ai juste une énorme pensée pour les parents du petit Narjissi. Il n’y a pas dix mille questions à se poser, il faut resserrer le collier et essayer de redorer l’image du rugby. Même si de belles choses se sont aussi passées avec cette médaille d’Or de l’équipe de France à 7 par exemple, ces trois affaires-là sont compliquées. À nous les joueurs de nous responsabiliser. C’est bien beau de faire des conneries, mais il faut les assumer.
C’est vraiment aux joueurs d’assumer. Cela fait douze ans que je suis en équipe de France. Nous sommes toujours sortis après les matchs et ça s’est toujours bien passé. Oui, il y a des dérives. Il faut les sanctionner. Si demain, c’est moi, j’assumerais. Mais ne perdons pas les valeurs du rugby. La troisième mi-temps, ça fait partie de notre culture. On doit mieux la contrôler car il y a de plus en plus de tentations et de dérives. On doit vraiment se responsabiliser. Et à la Ligue et à la Fédération de bien encadrer tout ça.”