Le trois-quarts centre international Français Gaël Fickou s’est confié via Sud-Ouest.
Ce-dernier est revenu sur sa période très difficile connue à l’issue de la Coupe du monde avec les Bleus.
Il confirme avoir traversé un moment compliqué. Extrait:
J’ai eu une période difficile après la Coupe du monde. J’ai eu du mal à évacuer : il y a eu une grosse déception alors qu’il y avait d’énormes attentes, mais aussi beaucoup de fatigue puisque les saisons s’enchaînaient. Aujourd’hui, je me sens bien. J’ai hâte de commencer le championnat, même si j’ai conscience que ça ne va jamais s’arrêter ensuite (sourire).
Il réagit aux nombreuses critiques dont il a été victime. Extrait:
Que je n’ai pas été bon, je le savais : je n’avais pas besoin de regarder la presse pour en prendre conscience. J’ai tellement de recul par rapport à ça que ça ne me fait ni chaud, ni froid. Je sais ce que je vaux. Je peux connaître des hauts et des bas, mais ça fait 12 ans que je joue à haut niveau et que je suis en équipe de France. Je ne peux pas être tout le temps parfait.
Il y a des joueurs qui ont énormément de talent : je pense à Nico Depoortere, à Yoram Moefana ou d’autres qui, un jour ou l’autre, me mettront sur la touche. Il n’y a pas de débat, c’est normal, ils le méritent. Mais il va falloir s’y filer parce que je ne lâcherai pas, j’irai au bout de ce que je peux faire.
Il précise cependant ne jamais en avoir eu marre du rugby. Extrait:
Il y a évidemment des moments où tu te poses des questions avec la lassitude, la répétition des efforts, la fatigue physique ou mentale. Tout ça pèse. Mais de là à en avoir marre du rugby, non.
Il indique être encore animé par le rugby. Extrait:
J’ai évidemment envie de gagner. Mais comme on a coutume de le dire, l’appétit vient en mangeant. L’objectif est d’abord d’être dans le top 6, puis d’être en demi-finale, en finale et de la gagner. Tout ça se construit dans la tête. Mais la saison va être très longue, neuf équipes peuvent potentiellement remporter ce Top 14.