A l’instant T, le Stade-Toulousain semble être largement au-dessus de toutes les autres équipes du Top 14.
Après avoir remporté le doublé Top 14 – Champions Cup la saison dernière, le club de la Ville Rose n’a qu’une seule envie : réitérer et continuer de remporter des trophées.
Certains craignent réellement que la suprématie du Stade-Toulousain fasse perdre de l’intérêt au Top 14, comme c’est notamment le cas dans le championnat Français de football avec la suprématie du PSG.
Interrogé sur le sujet via Le Figaro, le Directeur Général de la Ligue Nationale de Rugby, Emmanuel Eschalier s’est confié.
Il rappelle qu’en Top 14, une phase finale permet justement d’éviter une fin de saison ennuyante. Extrait:
«Si Toulouse gagne, c’est qu’il est le meilleur. On ne peut pas comparer avec la domination du PSG en Ligue 1 car le Top 14 se termine par une phase finale. Sans dire qu’on remet les compteurs à zéro, c’est un nouveau championnat qui démarre à partir des barrages…
Le Stade Toulousain dispose d’une génération exceptionnelle et travaille remarquablement bien, de la formation au haut niveau. L’instauration du salary cap garantit l’incertitude et l’intensité de notre championnat. Neuf clubs sont très proches du plafond (10,7 M€). La concurrence est là. Toute compétition a besoin de locomotive. Le Stade Toulousain est probablement le plus grand club de rugby au monde. C’est une fierté de l’avoir en Top 14.»
Dans la foulée, il se dit emballé par l’arrivée de Vannes en Top 14. Extrait:
«C’est une formidable nouvelle. Ça apporte de la fraîcheur et ça installe le Top 14 dans une région où, il y a encore cinq ans, personne ne pensait qu’il pourrait s’implanter. Il y a un enthousiasme énorme en Bretagne autour du RC Vannes. Je pense que ça fait plaisir à tout le monde.
C’est le résultat de notre organisation atypique dans le rugby mondial avec deux divisions professionnelles et pas de ligues fermées mais des montées et des descentes. La Pro D2 monte en puissance année après année, au niveau sportif, des infrastructures, du public. Elle a pleinement joué son rôle en permettant à ce type d’aventure de se réaliser. Nous en sommes ravis.»
Pour conclure, Emmanuel Eschalier évoque la Coupe du monde des clubs. Extrait:
«Le projet est toujours à l’étude. Il n’y aura aucune date supplémentaire dans le calendrier. C’est le postulat de départ des discussions car c’était déraisonnable d’envisager de rajouter des matchs. Si cela se fait, ce sera donc à quatre dates qui prendront la place de celles des phases finales de Champions Cup. C’est en bonne voie mais c’est un projet compliqué. Il faut aligner beaucoup de planètes dans le calendrier et sur le plan commercial. Il y a encore des choses à régler d’ici 2028…»