L’arrière du Stade-Toulousain, Thomas Ramos s’est confié via Midi Olympique à l’approche du match contre le Stade Rochelais, programmé dimanche soir à Ernest-Wallon.
Ce-dernier explique s’attendre à un match totalement différent de celui remporté contre Vannes, le week-end dernier. Extrait:
Ce sont deux équipes totalement différentes. La semaine dernière, on a joué un promu mais on a su bien calmer cette furia qu’ils auraient pu avoir en début de match. La Rochelle, c’est bien différent. C’est une équipe qui est dans le haut niveau de notre championnat et en Europe depuis quelques années. On sait à quoi s’attendre.
Il est revenu sur l’incroyable respect des supporters de Vannes durant les tentatives de pénalités.
Il l’avoue : ce silence est déstabilisant. Extrait:
Pour avoir vu les matchs de Vannes ces dernières années, je me doutais que le public allait continuer à faire silence sur mes tentatives. Évidemment, ça peut perturber un peu quand on se rend compte qu’il n’y a plus aucun bruit au moment de prendre son élan. Ça peut être perturbant. On est moins habitué à ça en France. Il faudra voir au fil de la saison comment les buteurs vont se comporter à Vannes et si ça un impact sur les équipes qui y vont et ne sont pas habituées à ça.
Il espère que les supporters Toulousains sauront être aussi respectueux. Extrait:
Ça serait bien ! Honnêtement, cela ne me dérange pas que les équipes qui reçoivent ne sifflent pas les buteurs. C’est aussi une marque de respect pour les équipes adverses. Dans un match, il peut se passer plein de choses. Si quelques publics dans notre championnat pouvaient s’inspirer de ce que fait Vannes, ça serait bien, même si à des moments il y a des pénalités ou des transformations qui peuvent faire gagner un match.
L’envie qu’ont les gens c’est forcément de siffler. Je peux vous dire qu’en tant que buteur, être sifflé c’est moins impressionnant qu’avoir un silence complet. Si le public a envie de respecter les buteurs, je les encourage !
Il l’affirme : Toulouse doit gagner, que ce soit contre La Rochelle ou contre une autre équipe. Extrait:
Avec le niveau du Top 14, il y a des chocs presque tous les week-ends. Du fait de notre histoire passée avec La Rochelle, les observateurs mettent un peu plus l’accent sur ce match. On a envie de bien entamer notre saison à la maison. Que ça soit La Rochelle ou quelqu’un d’autre, ça ne change pas grand-chose. On les connaît, ils nous connaissent mais on ne fait pas un focus spécial sur ce match.
Contre Toulouse, La Rochelle écope souvent de carton. Il réagit. Extrait:
Évidemment que de notre côté, on parle de discipline. On sait que sur ce genre de matchs, avec un ou deux cartons jaunes, ça te coûte cher. On travaille sur ça. De leur côté, je leur laisse travailler comme ils ont envie de travailler ! Les faits de jeu de leur côté, ça les regarde.
Thomas Ramos est ensuite revenu sur les tensions qui existent entre Ugo Mola et Ronan O’Gara. Extrait:
Ça peut nous faire rire de temps en temps. C’est leur façon de fonctionner à tous les deux. À l’intérieur du groupe, on n’en parle pas des tonnes avec Ugo. Comme on dit, qui aime bien châtie bien. Peut-être qu’à la fin de leur carrière, ils se retrouveront et partiront en vacances pendant une semaine ensemble. Ils auront de quoi se raconter de belles choses !
Dans la foulée, il indique que la saison dernière a été évacuée par ses coéquipiers. Extrait:
On avait repris début juillet et on a terminé fin juin. Ça fait un an de compétition sans s’arrêter. La saison dernière a été évacuée. Quand tu sors d’un doublé, tu pars en vacances avec le sourire et de la satisfaction. Là, on recommence dès le début avec des gros matchs, une tournée qui arrive avec l’équipe de France, le Tournoi des 6 Nations…
Il refuse de dire que Toulouse aura un avantage mental lors de cette rencontre. Extrait:
Qu’on ait un avantage mental, c’est vous qui le dites. En phase finale, on est sur une belle série mais à chaque fois qu’on a joué chez eux sur les deux dernières années, on a pris 30 points à chaque fois. On pourrait dire que chez eux ils nous dominent et que chez nous, on les domine. Lors de la dernière réception, on sortait de la finale de coupe d’Europe et on fait match nul.
On a failli perdre le match. Ce sont toujours des matchs très serrés. Ce sont des joueurs très puissants, qui nous mettent à la faute. On ne prépare pas le match en se disant qu’on a un avantage psychologique face à eux. Je ne pense pas qu’on ait un quelconque avantage mental sur ces gars-là.