La semaine dernière, le journal L’équipe nous informait que le candidat à la présidence de la Fédération Française de Rugby, Didier Codorniou était impliqué dans deux procédures au pénal.
Forcément, Didier Codorniou trouve très étrange que ces affaires sortent dans la presse juste au moment où il décide de se présenter à la présidence de la FFR.
Via un communiqué cinglant, ce-dernier a expliqué être victime d’une grave atteinte de son intégrité.
Il évoque une manœuvre de dénigrement orchestrée par une sphère parisienne.
Il cible bien évidemment Florian Grill, l’actuel président de la FFR, sans jamais le citer.
Voici le communiqué à lire ci-dessous :
“Au cœur de la campagne des élections à la présidence de la FFR, je suis victime d’une grave atteinte à mon intégrité. Cette manœuvre de dénigrement est orchestrée par une sphère parisienne, qui n’a rien de commun avec nos valeurs, apeurée par la confiance et l’adhésion à notre programme que les clubs manifestent à chacun de nos déplacements. Elle permet aussi de faire diversion et de ne pas parler de toutes les affaires, bien réelles, qui abîment le rugby.
Ces actes et ces attitudes sont exactement tout ce que le rugby français ne veut plus.
Ceux qui me connaissent savent que l’éthique est la balise cardinale de mes engagements politiques et personnels. Ces boules puantes, qu’un arbitre qualifierait sur un terrain “d’agression caractérisée”, sont fondées sur deux sujets qui me concernent du simple fait des procédures légales. Rien de plus, et je veux témoigner avec force de la sérénité et de la bonne conscience qui m’habitent.
Alors pourquoi greffer à la campagne fédérale un accident datant de… 2018, et une perquisition comme il y en a des centaines par jour qui relèvent d’une vérification, si ce n’est dans l’intention de nuire, de salir, en espérant affaiblir ? La ficelle est décidément bien grosse.
Rien ne pourra entamer notre détermination, ni nos ambitions pour restaurer le rugby qui ne mérite pas de telles turpitudes. Où est passé le pacte de non-agression conclu avec mon adversaire quelques jours avant l’ouverture de la campagne ? Déjà plusieurs fois écorné, il vient d’être rompu avec une violence et une démagogie qui me font honte.
La campagne continue. Aux antipodes des agressions et des intimidations, avec mon équipe et nos soutiens de plus en plus nombreux, c’est d’écoute, de programme, de partage, d’ambition et surtout de valeurs qu’il est question. Ensemble nous allons construire et soutenir l’avenir de nos clubs, de leurs bénévoles, joueurs, partenaires et public. Dans le respect des femmes et des hommes qui font le rugby de France.”
Didier Codorniou et son équipe