Le manager de l’USAP, Franck Azéma était l’invité de l’émission 100% USAP diffusée sur France Bleu.
Au cours de cet entretien, le manager Catalan a été questionné sur les dérives dans le rugby Français.
Ont été évoquées les affaires Jaminet et Jegou – Auradou.
D’emblée, Franck Azéma a annoncé la couleur.
A l’USAP, personne ne doit se doper ni se droguer, même de manière festive.
Il se veut très ferme et strict sur le sujet.
A lire ci-dessous :
“Quand tu joues à l’USAP, tu ne te dopes pas, tu ne te drogues pas, c’est non négociable. Tu ne démarres pas le rugby à 6 ans pour te dire que, quand tu seras grand, tu prendras de la cocaïne. Non ! Même de manière festive !
On ne pas faire les ronflants à se dire qu’on en n’a pas. Statistiquement, on devrait en avoir dans l’effectif. Alors il faut se demander comment aider ces joueurs dépendants et comment faire de la prévention. Il faut enrayer totalement ce fléau en Top 14. Mais il ne faut pas les voir comme des sauvages. Des dérives, il y en a eu de tous temps. Nous essaierons de les comprendre avant de faire de la répression.
On peut s’amuser et des dérives il y en a eu de tout temps. Mais, aujourd’hui, il faut voir comment on peut les maîtriser du mieux possible, il faut aider (les joueurs) et aiguiller et c’est ce qu’on essaye de faire. On a pas mal de discussions avec les leaders du groupe, avec tous les joueurs, avec le président, le directeur général ou encore Christian Lanta qui est impliqué dans le projet.
C’est un phénomène de société et si on n’est pas épargné, à nous ‘endiguer ça le plus sainement possible. Dire qu’il y a de la répression, qu’il y a des sanctions, qu’il faut contrôler, oui ! Mais, d’abord il faut essayer de comprendre et faire de la prévention.”