Le demi-de-mêlée du LOU Rugby, Baptiste Couilloud a devancé les meilleurs finisseurs du Top 14 l’an passé avec 17 essais au compteur.
Le demi de mêlée international (17 sélections) Baptiste Couilloud a même franchi la ligne adverse lors de ses dix derniers matchs avec le LOU, dont deux essais lors des deux premières journées de cette saison.
L’international Français impressionne, à tel point que selon Vincent Moscato, il pourrait détrôner Antoine Dupont en équipe de France.
Interrogé via RMC Sport, le manager Lyonnais Fabien Gengenbacher n’a pas manqué d’encenser son demi-de-mêlée.
A lire ci-dessous :
“C’est vrai que c’est un plus d’avoir des joueurs qui sont capables, par leurs qualités individuelles, de faire la différence. Maintenant ça reste un joueur parmi un collectif, une équipe, et c’est aussi souvent les efforts des autres qui lui permettent de marquer. Donc je crois que c’est toujours bénéfique d’avoir des joueurs qui ont des qualités physiques et qui sont capables de faire la différence.
Je pense qu’il a un gros sens de l’anticipation et notamment des situations où il est très intelligent dans ses déplacements et il se retrouve toujours dans des courses de soutien pour finir les coups. Ça démontre sa capacité à lire les situations, son intelligence de jeu, et après ses qualités physiques qui sont aussi au-dessus de la moyenne, notamment ses qualités de vitesse, d’explosivité, qui lui permettent de faire des vraies différences.
Je pense que ça fait aussi partie de ses objectifs individuels, c’est ce qui nourrit sa confiance. C’est ce qu’il recherche, donc il est toujours très alerte sur ses situations et je pense qu’il le cultive dans son travail au quotidien, notamment à l’entraînement, sur cette notion d’anticipation des situations où il se retrouve aussi à l’entraînement à finir les coups. Il travaille beaucoup pour travailler sur l’équipe adverse, il est forcément dans le groupe de leader de l’attaque, il est toujours en réflexion sur l’approche de nos matchs, sur le debriefing de nos entraînements, en lien avec les entraîneurs, pour qu’on trouve des solutions et du coup ça cultive aussi son intelligence de jeu.
Je pense que ça fait partie du travail invisible que doit faire un joueur de très haut niveau, c’est-à-dire que ce n’est pas très énergivore, mais ça demande de la réflexion, ça demande de s’auto-évaluer aussi dans les schémas tactiques, dans les systèmes de jeu, pour savoir si les déplacements sont optimisés et je crois que c’est quelque chose que fait beaucoup Baptiste.”