Dans l’affaire Jegou – Auradou, un gros virage s’est produit en début de semaine.
Les experts psychiatres ont rendu leur verdict ce mardi 24 septembre concernant l’évaluation de la plaignante.
Ces-derniers estiment que le discours et les propos tenus par la plaignante ne représentent en aucun cas un récit spontané et fluide.
Pour les experts, la déclaration de la plaignante ne décrit pas la vérité. Extrait:
« Le récit est linéaire et structuré, en totale opposition à un récit spontané et fluide ; il est rigide en termes de chronologie des événements et déficient en termes de construction logique de l’histoire, dont les détails ne sont pas articulés de manière cohérente dans leur ensemble.
Nous détectons une tendance à accommoder les informations qu’elle (la plaignante) fournit en soulignant les aspects qui peuvent favoriser sa version des faits et en évitant les données qui peuvent la compromettre […], comme une façon d’obtenir une version des faits conforme à un récit biaisé.
L’histoire est incohérente et insoutenable d’un point de vue logique. Il existe des contradictions entre les différentes parties du récit.
Interrogée sur l’existence des messages audio fournis par son amie D., elle s’est montrée évasive, affirmant qu’elle s’en souvenait très peu, mais reconnaissant l’humiliation et la gêne qu’elle ressentait alors devant son amie. Le récit présente donc des lacunes de crédibilité et de validité.
La reconnaissance de l’abus par la plaignante se fait au moment où sa mère découvre des ecchymoses sur son corps. Il est clair que l’histoire n’est pas libre ou spontanée, il est influencé par des éléments extérieurs évidents, notamment la conversation avec son amie D. La plaignante reconnaît que sans cette conversation, elle n’aurait pas porté plainte. »
Dans les jours à venir, le parquet de Mendoza pourrait donc annoncer un non-lieu ce qui permettrait aux deux joueurs Français d’être complètement dédouanés.
Affaire à suivre…