Lundi, le technicien Karim Ghezal a été licencié par le Stade-Français Paris en raison du mauvais début de saison du club de la Capitale.
Interrogé via L’équipe, le technicien Parisien Laurent Labit s’est confié sur ce départ soudain.
Il refuse de parler de crise et évoque le départ de Karim Ghezal. Extrait:
Je ne crois pas qu’on peut parler de crise, on a eu des ajustements à faire, on les a faits. Notre début de saison a été difficile, ce n’est pas conforme à ce qu’on imaginait, on n’est pas dans la continuité de ce qu’on a fait la saison dernière.
On n’est pas satisfait de nos résultats et de nos contenus sur les quatre premiers matches. Sur huit mi-temps effectuées, il n’y en a que deux qui nous conviennent à peu près. C’est trop peu par rapport aux ambitions qui sont les nôtres.
Il assume pleinement sa décision de se séparer de Karim Ghezal. Extrait:
On a décidé effectivement de stopper notre collaboration avec Karim. J’en assume pleinement les responsabilités. On est arrivé ensemble, j’avais imaginé une collaboration et une organisation, et force est de constater qu’on avait quelques dysfonctionnements, quelques écarts aussi sur certains domaines, sur certains sujets, voilà pourquoi on a décidé d’arrêter cette collaboration. La situation du club, ce n’est pas la responsabilité de Karim, mais de tout le monde.
Les deux hommes sont arrivés à Paris ensemble, en provenance du staff de l’équipe de France.
Laurent Labit raconte pourquoi leur relation s’est empirée ces derniers mois. Extrait:
C’est le monde professionnel, j’avais imaginé un fonctionnement, une façon de travailler. La première saison a été réussie sur l’élan de ce qui existait déjà, on est arrivé en novembre. Après, comme je le dis, on avait des points sur lesquels on n’était pas alignés. C’est comme ça dans tous les secteurs professionnels. On ne va pas dire que l’un est bon, l’autre pas, ce n’est pas du tout ça. C’est dans notre fonctionnement qu’on n’a pas trouvé notre place.
Questionné sur les désaccords, Laurent Labit en dit davantage. Extrait:
Il y a des sujets, des domaines, la gestion d’un staff, des entraînements, la vision du jeu. Il faut être aligné un minimum. Et si on l’est pas, bah forcément, avant que ça aille trop loin, c’est mieux de se quitter, en bons termes, que d’aller au clash. Ça arrive… Je suis certain que Karim va rebondir, et qu’il fera une bonne carrière.