Dimanche, le Stade-Toulousain s’est incliné à domicile contre Bordeaux-Bègles à l’occasion de la 4ème journée du Top 14.
Interrogé via Midi Olympique, l’ailier Toulousain Mathis Lebel est revenu sur cette défaite.
Il l’affirme : cette défaite a remis Toulouse face à sa réalité. Extrait:
Il y a des choses auxquelles on ne veut pas déroger. Cette défaite nous a remis face à notre réalité. On se rend compte que depuis le début de la saison, on a eu plus de mal à se faire plaisir derrière, et on en est conscients. Mais on travaille tous les jours pour retrouver ce qui fait notre force : à la fois cette notion de plaisir mais aussi celle de combat qui existe dans le rugby.
Il tente d’expliquer la défaite Toulousaine. Extrait:
Ce qui ressort, c’est que Bordeaux est arrivé avec l’envie de se racheter de la finale. Nous, on ne voulait pas rester là-dessus mais on n’a pas été capable de répondre à ce qu’ils nous ont proposés. Je les ai trouvés très efficaces, mais pas nous. On s’est fait bouger dans les phases de contact donc cela ne fait jamais plaisir de perdre, mais encore une fois cela nous a remis face à notre réalité.
Le Top 14 est dur, et si on ne met pas tous les ingrédients cela ne passe pas. On s’est leurrés sur les trois premières journées qui nous ont donné des résultats sur le plan comptable, mais ces derniers ne reflétaient pas la réalité. Contre des équipes contre Bordeaux, cela ne passe pas. On s’est remis au travail, sans se mettre la tête à l’envers.
Ce n’est jamais plaisant de perdre à domicile, devant son public, et qui plus est face à un concurrent direct. En revanche, cela nous remet face à notre réalité et ça nous montre que les autres équipes travaillent fort aussi. Là, on a grillé un vrai joker à domicile et ceux-là comptent beaucoup. On risque courir derrière ces quatre points pendant le reste de la saison, même si je ne l’espère pas.
Il se projette ensuite sur le match à venir face à Castres. Extrait:
Les deux clubs se connaissent assez en effet. L’histoire des confrontations montre que c’est souvent pareil en plus… Castres n’est pas qu’une équipe chacailleuse et qui joue au pied. Ça, ils savent faire mais cette équipe est capable de faire des coups remarquables avec des individualités de très très haut niveau. Si on ne répond pas à cet engagement, devant leur public qui attend ce match avec impatience, cela peut être très long samedi soir.
On s’entraîne toujours avec la banane, et je trouve que nos avants nous tiennent la baraque. On est en délicatesse sur le fait de scorer. Peut-être que les équipes adverses sont plus attentives donc c’est à nous de trouver les parades sans user nos avants.
Il explique dans la foulée que les arrières respectent énormément le travail effectué par les avants. Extrait:
Non, on est ravis de voir que nos avants gagnent des pénalités en mêlée, sont dominants sur les mauls ou nous offrent des situations favorables. On ne veut pas tirer la couverture à nous, on veut travailler collectivement pour trouver une cohérence entre le jeu d’avants et celui de trois-quarts.
Pour conclure, Mathis Lebel exprime son admiration pour un joueur du Castres Olympique : Christian Ambadiang. Extrait:
En effet il est surprenant. Physiquement, il a des prédispositions évidentes. Il a dû faire une bonne préparation puisque les coaches lui ont fait rapidement confiance. Il a été vite adopté par le public castrais également et cela peut permettre à ce genre de joueur de se transcender à chaque match. Il fait partie des armes de cette équipe castraise. Il faudra le surveiller de près, c’est sûr.