Ce samedi après-midi, le Racing 92 s’est imposé petitement sur la pelouse de Vannes à l’occasion de la 5ème journée du Top 14 (24-27).
A l’occasion de cette rencontre, le demi-de-mêlée du Racing 92, Nolann Le Garrec a pu renouer avec le Stade de la Rabine, le stade de ses débuts.
Interrogé à l’issue de la rencontre, le joueur Francilien a indiqué avoir vécu une après-midi exceptionnelle.
Il a analysé la victoire des siens. Extrait:
« Soulagé ? Je ne sais pas, je suis satisfait du caractère de l’équipe, on savait que ça n’allait pas être le plus beau match de la saison, mais il fallait avoir du caractère et du coeur, on voulait se trouver là aujourd’hui (ce samedi). C’est ce qu’on a montré, oui, on a montré du coeur, et on a fait des choses simples, se réjouissait le futur Rochelais.
À la pause, on s’est dit qu’il fallait tenir un peu plus le ballon, déplacer l’équipe adverse qui est dense et agressive. Oui, il fallait tenir le ballon, retourner jouer chez eux. On a maintenu Vannes sous pression qui a fait quelques fautes. »
Il souhaite retenir les 4 points de la victoire. Extrait:
« Quatre points, dans le Top 14, c’est essentiel. À la pause, je n’étais pas plus inquiet que ça, on a une équipe de grands joueurs qui savent rester calmes. On a levé la tête, pris nos responsabilités.
Les gros ont été costauds mais ils ne l’ont pas été seulement aujourd’hui, ils le sont depuis le début de la saison. Ils sont en forme même si je trouve qu’ils ne sont pas payés beaucoup depuis le début de la saison. Ils continuent de progresser, on s’appuie sur eux. »
Pour conclure, Nolann Le Garrec a exprimé sa joie d’avoir pu refouler la pelouse de La Rabine. Extrait:
« J’ai vécu une après-midi incroyable. J’ai joué devant ma famille qui était au grand complet. Cela fait quasiment 8 ans que je suis parti. Il y avait beaucoup de personnes dans le stade qui m’ont poussé à devenir ce que je suis.
Les Bretons sont des gens qui sont fiers, ils le rendent bien, j’ai reçu beaucoup d’amour. C’est mon métier, mais ce sport, il dégage beaucoup d’émotions. Les gens me soutiennent, ils sont formidables avec moi. Là, j’ai pu saluer toutes ces personnes qui m’ont aidé.
J’ai joué La Rochelle et Vannes en deux semaines, émotionnellement, je pense que j’ai plutôt bien appréhendé ces rendez-vous. C’était une semaine pas facile. »