Interrogé via RMC Sport, le président de la Fédération Française de Rugby, Florian Grill a fait un point sur les sujets chauds du rugby Français.
Il a dans un premier temps annoncé que la FFR recrutait des arbitres. Extrait:
“Dans le rugby Français nous avons un vrai enjeu autour de l’arbitrage car nous avons 2900 arbitres et il en faudrait 3 600 et 3 700 pour couvrir toutes les rencontres, donc on recrute des arbitres masculins et féminins car il y a un gros potentiel pour le féminin. Et il y a l’apprentissage du respect qui est numéro 1 dans le rugby. Et le respect, ça commence par le respect de l’arbitre.
Être arbitre, c’est une manière de progresser et d’apprendre sur soi-même. Ce n’est pas évident d’organiser le jeu et de diriger le jeu avec 30 joueurs sur le terrain. C’est très valorisé par les entreprises. Il y a un apprentissage du management et du comportement qui est très important avec l’arbitrage.”
Il a ensuite évoqué l’affaire Narjissi. Extrait:
“Je veux dire ma tristesse et ma douleur pour la famille Narjissi car on ne peut rien dire devant la douleur et la colère d’une famille. Ce ne sont pas des sujets politiques donc je ne veux pas commenter.”
Il est revenu sur l’affaire Jaminet. Extrait:
“La Fédération assume tous les dossiers. Il y a des propos racistes inacceptables qui ont été faits par Melvyn Jaminet et nous avons fait ce que nous avions à faire : un signalement au procureur, la saisine de la Commission de discipline de la Fédération. Je note que le club et le joueur ont accepté la sanction et c’est important d’accepter les sanctions au rugby. La commission a pris une décision et cette affaire est traitée.”
Pour conclure, Florian Grill a parlé de l’affaire Jegou – Auradou. Extrait:
Concernant l’Argentine, on voulait écouter la plaignante puis on voulait respecter la présomption d’innocence des deux joueurs. Puis nous avons fait confiance à la justice Argentine. Nous avons fait le travail sur place pour faire en sorte que les joueurs n’aillent pas en prison à Mendoza, sans savoir s’ils étaient coupables ou pas. Ce n’était pas le sujet mais on voulait éviter d’ajouter un drame au drame. Car à la prison de Mendoza, tout pouvait tourner très mal.
Maintenant, nous attendons la décision de la justice Argentine qui les a d’abord libéré en Argentine puis en France. Maintenant, il y a une demande de non-lieu et nous avons été très clair : ils ne rejoueront pas en équipe de France tant que la demande de non lieu n’aura pas été acceptée. Je pense que nous avons traité ce sujet. Il ne faut pas jeter un voile sombre sur tout le rugby non plus.”