L’ancien international Australien et ex-président du club de Narbonne, Rocky Elsom a été condamné par la justice Française.
Ce-dernier a été reconnu coupable de faux et usage de faux et a été condamné à verser 705 000 euros à la partie civile, en l’occurrence le liquidataire judiciaire du club.
Il est reproché à Rocky Elsom d’avoir versé la somme de 79 000 euros à un ancien entraineur sans justification.
Il a également embauché un directeur général à hauteur de 7 200 euros par mois. Problème : ce directeur général vivait en Australie et n’est absolument jamais intervenu à Narbonne.
Pour ces faits, Rocky Elsom a été condamné à 5 ans de prison par le tribunal correctionnel de Narbonne.
Introuvable, Rocky Elsom est recherché par la justice Française.
Un mandat d’arrêt à été émis à l’encontre de l’ancien joueur Australien.
Ce-dernier se trouverait actuellement en Irlande, du côté de Dublin.
Il s’est confié. Extrait:
« Le fait de ne pas me permettre de me défendre contre ces accusations est une perversion manifeste de la justice. Je n’ai guère plus d’informations sur les preuves qui ont été présentées lors de l’audience que ce qui est du domaine public. Je ne peux donc que répondre aux allégations qui ont été formulées publiquement.
Je tiens à préciser que je n’ai pas été informé de cette audience et que je n’ai pas eu la possibilité de me défendre contre les allégations.
Dans l’intérêt d’une procédure juste et équitable, je demande à M. Tabet (l’avocat de la partie civile) de m’envoyer une liste complète des documents et des dossiers qu’il a utilisés pour obtenir la peine de cinq ans d’emprisonnement qui m’a été infligée (…) J’aimerais que l’avocat du club m’explique officiellement si je suis accusé de détournement de fonds, d’escroquerie, de malversation et de falsification à mon profit personnel (…) M’empêcher de me défendre est une claire perversion de la justice.
J’ai été joignable via mon adresse électronique et mon numéro de téléphone, mais il semble que la procédure judiciaire ait été accélérée après la parution récente d’un article dans le Sunday Times. Cet article indiquait mon lieu de résidence, ma profession et les rendez-vous programmés à venir (…) Je n’ai pas été interrogé dans cette affaire et la longue procédure semble m’avoir délibérément empêché de témoigner (…) Si un mandat d’arrêt international est transmis aux autorités irlandaises, elles sont obligées de l’exécuter, ce qui signifierait que je serai arrêté. Ensuite, je serais détenu jusqu’à ce qu’ils organisent une nouvelle audience – il ne serait pas surprenant qu’ils retardent cette audience pendant un certain temps. Cependant, je dois me concentrer sur ce que je fais pour rétablir mon honneur.
Sous ma direction, le club a réalisé des bénéfices solides, obtenu de bons résultats sportifs, et s’est maintenu en Pro D2 jusqu’en 2016 et au-delà, est-il également écrit dans ce communiqué. Il semble que j’ai été ciblé comme bouc émissaire pour la mauvaise gestion future du célèbre club de rugby.
Je demande au public de s’interroger sur la légitimité d’une procédure qui ne permet pas la participation de la personne poursuivie. Je n’ai pas été interrogé dans cette affaire et la longue procédure semble m’avoir délibérément empêché de témoigner. »