Le candidat à la présidence de la Fédération Française de Rugby, Didier Codorniou s’est confié via L’Indépendant.
Ce-dernier est notamment revenu sur les affaires qui ont secoué le rugby Français cet été.
Celui-ci explique vouloir être intransigeant avec ce genre de dérapages.
Il veut recadrer les choses à sa manière. Extrait:
“Il faut une méthode, de la clarté et être intransigeant. La troisième mi-temps fait partie de l’ADN du rugby. Sauf que la société bouge. Il faut s’adapter, comme le font les jeunes. Les jeunes quand ils sortent en boîte, il y a toujours un capitaine qui est en responsabilité et qui assume d’être exemplaire pendant la soirée.
Il existe des méthodes, des modules de formation et cela nécessite une bonne connaissance quand il y a des déplacements sur les territoires où les jeunes joueurs viennent peut-être pour la première fois. Le chef de liaison a tout son sens.
J’ai le souvenir d’avoir fait pas mal de tournées […] on avait des personnes qui nous accompagnaient et avaient une certaine autorité sur l’ensemble des joueurs. Depuis un an et demi, deux ans on a supprimé trois postes. Ces trois postes font défaut maintenant. Il faut remettre de l’ordre dans l’encadrement et le management des équipes de France.”
Récemment, Didier Codorniou a reçu le soutien de Bernard Laporte.
Il réagit. Extrait:
“J’ai besoin d’avoir des personnes qui ont soutenu Bernard Laporte et j’ai besoin d’avoir des gens qui ont soutenu Florian Grill. Ça serait stupide de s’en passer. J’ai toujours été libre. Je revendique cette liberté de ton. Le rugby français souffre des guerres de clans. Moi, je ne suis d’aucun clan, ni Laporte, ni un autre. Mon engagement se veut apaisant.”