Hier cela faisait un an jour pour jour que l’équipe de France s’inclinait en quart de finale de la Coupe du monde 2023 face à l’Afrique du Sud.
Remplaçant pour cette rencontre, Pierre Bourgarit revient sur ce match désormais ancré dans l’histoire du rugby français dans les colonnes du Midi Olympique.
Il explique ne pas garder de bons souvenirs :
“Vu le résultat, il ne reste pas beaucoup de bons souvenirs. Ce fut une énorme déception pour tout un groupe, qui a vécu ensemble pendant de nombreuses semaines. Ça nous a forcément laissé un goût amer. Et puis, quand on y repense, la frustration est immense car on aurait aimé faire plaisir au public français, qui a été magnifique pendant le Mondial.”
Il confie qu’ouvrir ses réseaux sociaux et voir des actions du matchs est dur à vivre :
“C’est très dur quand tu tombes sur certaines images… T’aimerais pouvoir éviter. Il faut avouer que tu ne passes pas un bon moment, mais cela fait partie de l’histoire désormais. Je pense que dans 10 ou 20 ans, l’intervention d’Etzebeth tournera encore sur les réseaux, alors il faut s’habituer à la voir (rires).”
Bien qu’il n’ait pas eu le courage de revoir le match il affirme que ce n’est pas un sujet tabou non plus :
“Ce n’est pas du tout un sujet tabou. C’est très loin d’en être un. Mais ça fait un an, on n’en parle quasiment jamais. Quand tu prends un café autour d’une table, ce n’est pas le premier sujet de conversation qui vient. C’est normal. Il faut avancer. On ne va pas vivre dans le passé éternellement. De nombreux joueurs qui étaient là en 2023 le seront encore en 2027. C’est à ce moment-là qu’il faudra évacuer pour de bon la frustration.”