La justice argentine va examiner vendredi la demande de non-lieu des joueurs du XV de France Hugo Auradou et Oscar Jegou, accusés de viol aggravé sur une femme.
Les rugbymen et la plaignante ne seront pas présents alors que la décision pourrait n’être rendue qu’en novembre.
Demain, la justice argentine va examiner la demande de non-lieu, c’est-à-dire l’abandon des poursuites judiciaires, contre les deux joueurs des Bleus Hugo Auradou et Oscar Jégou, accusés de viol aggravé sur une jeune femme.
Les faits présumés se seraient déroulés dans la nuit du 6 au 7 juillet à Mendoza dans l’hôtel où résidaient les joueurs du XV de France.
Audience à huis clos
Si la journée de vendredi n’est pas suffisante pour entendre toutes les parties, une deuxième audience est programmée au cas où pour poursuivre et terminer l’examen de cette demande, le 25 octobre prochain. Ni les joueurs, ni la plaignante ne seront présents, et l’audience est à huis clos, selon une source judiciaire jointe par BFMTV.
Que les auditions se terminent vendredi ou le 25 octobre, la décision sera mise en délibéré, explique cette même source. Les délais habituels sont de 7 à 10 jours après l’audience pour que la décision soit rendue.
Une fois la décision connue, la plaignante aura la possibilité de faire appel. Quant aux joueurs, ils sont toujours “angoissés”, selon une personne de leur entourage, même s’ils ont repris le chemin de l’entraînement pour Oscar Jégou et de la compétition pour Hugo Auradou, qui a joué deux matchs de Top 14 avec Pau depuis le retour en France du duo début septembre.
La tournée compromise
Les délais avant la décision semblent compromettre la présence des deux joueurs pour la tournée du XV de France en novembre pour les matchs contre le Japon (le 9 novembre), la Nouvelle-Zélande (le 16 novembre) et l’Argentine (le 22 novembre).
Jean-Marc Lhermet, vice-président de la FFR, a récemment indiqué qu’un retour chez les Bleus était conditionné à l’obtention d’un non-lieu.
“Tant qu’il n’y aura pas de non-lieu officiel, ils ne joueront pas en équipe de France. Chacun gère son équipe comme il le souhaite. La position que j’exprime est celle de la FFR. Pau fait ce qu’il souhaite faire, La Rochelle aussi“, avait lancé Lhermet au micro de Sud Radio.