En fin de contrat avec le club de Vannes au mois de juin prochain, le technicien Jean-Noël Spitzer ne sait pas de quoi sera fait son avenir.
Le club Breton souhaite conserver son technicien.
Cependant, celui-ci a récemment été approché par le Castres Olympique pour prendre la succession de Jeremy Davidson.
Un départ de Vannes en fin de saison n’est donc pas à exclure pour le technicien du RCV.
Interrogé via Telegramme, Jean-Noël Spitzer s’est confié sur le sujet. Extrait:
« C‘est la rançon de notre modeste succès à Vannes, mais j’espère que lors de mes rares jours off, je ne serai pas pisté par les médias (comme dimanche, NDLR). Ce n’est pas la première fois qu’un entraîneur va visiter un club sur un jour off, j’irai en Angleterre pendant la trêve. »
Concernant son avenir, il préfère ne pas en parler pour le moment, mais plutôt en discuter avec sa famille avant de dévoiler sa décision au grand public. Extrait:
« Je n’en parlerai pas maintenant. Cela concerne d’abord ma femme, ma fille et le président du RC Vannes. Il faut aussi que je réfléchisse à mon avenir, car je ne serai pas entraîneur du RC Vannes jusqu’à la retraite. Cela fait 20 ans, j’ai 50 ans, donc je suis plus proche de la fin que du début avec Vannes. Mon premier choix était d’arrêter il y a deux ans (il avait finalement prolongé pour deux saisons en juin 2022). J’avais une opportunité professionnelle hors rugby, j’ai beaucoup hésité, mais le président Olivier Cloarec avait réussi à me convaincre de continuer. »
Pour conclure, Jean-Noël Spitzer fait un point sur sa réflexion. Extrait:
« Ce qui n’est peut-être pas logique, c’est que l’ensemble du staff soit en fin de contrat en juin prochain. Je serai prêt à repartir avec Vannes, même en Pro D2, si le club est plus fort dans deux ans. Je ne serai pas celui qui refait la même chose. On a toujours fonctionné comme ça avec le club.
Notre réflexion a toujours été de savoir comment avancer et faire grandir le club. Il faut qu’une éventuelle relégation ne stoppe pas la progression du club. C’est ça le vrai défi pour les dirigeants. Est-ce que le stade sera plus grand, le budget et la masse salariale plus importants ? Quelle doit être notre politique de formation ? »
Affaire à suivre…