Aujourd’hui ont été prononcés les résultats de l’élection de la présidence de la FFR. Le candidat sortant Florian Grill a nettement battu son opposant Didier Codorniou (67% à 33%).
Florian Grill est donc réélu pour quatre ans en tant que président de la FFR, il espère que ce résultat soit le début d’un renouveau pour le rugby français.
Il s’exprimé suite à cette réélection et confirme qu’il s’attendait à gagner mais avec autant de marge sur son concurrent. Extrait :
“Gagner avec 67 %, non, on n’y pensait pas. Mais on espérait faire mieux que les 58 % de juin 2023. Ce n’est jamais évident une élection quand on est aux commandes, encore plus quand on travaille en cohabitation avec, au départ 11 membres sur 40 au comité directeur. C’était difficile bien sûr en raison du contexte de ces derniers mois, et notamment le drame de Medhi Narjissi.”
Il exprime son épuisement à la suite de cette campagne et ouvre la porte à son concurrent. Extrait :
“Notre premier objectif à tous doit être de redonner de l’apaisement au rugby français. La campagne a été dure. Éprouvante. Les événements de l’été ont été durs, éprouvants. Je ressors de ce match rincé mais aussi transcendé par la marque de confiance des clubs. Je ne veux pas opposer nos 67 % aux 33 % de la liste de Didier Codorniou. Notre bureau fédéral va devenir un bureau stratégique, avec une vraie dose de proportionnelle. Didier Codorniou aura sa place dans ce bureau stratégique, s’il le souhaite.”
Il confie que les récents évènement ont fait du mal au rugby mais fera son maximum pour protéger tous les acteurs du rugby. Extrait :
“Certainement pas en se cachant derrière son petit doigt. Les événements de l’été ont fait du mal, la campagne électorale n’a pas fait que du bien, mais nous allons tout faire pour que ces événements ne jettent pas un voile sombre sur ce que font au quotidien tous nos bénévoles. C’est ça la vérité du rugby. Il suffit de se déplacer partout en France pour comprendre combien la capacité du rugby à créer du lien est impressionnante.”
Enfin il espère que cette victoire puisse être synonyme de changement et se projette sur les Ligues régionales. Extrait :
“Nous avions quand même réussi à passer toutes nos réformes pendant la cohabitation. Mais ce vote nous donne un mandat clair, fort et démocratique. Maintenant, nous voulons confirmer ce résultat en remportant le plus de Ligues régionales possibles. Cette élection est cruciale parce que si on n’a pas la cohérence entre le national et le local, si l’articulation ne se fait pas, ou pas bien, c’est très difficile de faire tourner le rugby français. »