C’est officiel depuis cette semaine : Christophe Urios a prolongé son contrat avec Clermont jusqu’au mois de juin 2027, avec une année optionnelle supplémentaire.
Interrogé via France Bleu, le président de Clermont, Jean-Claude Pats s’est confié sur le sujet.
Il affirme que la prolongation de Christophe Urios était une évidence. Extrait:
Non c’était une évidence. Mais les évidences demandent toujours a être étayé par un certain nombre de choses solides. Et donc, depuis la mi-juin, avec Christophe Urios, on a entamé une conversation apaisée sur la possible prolongation de son contrat. Et contrairement à ce que beaucoup de personnes peuvent penser, le sujet essentiel n’était pas la durée, mais plutôt comment se mettre d’accord sur pourquoi prolonger un contrat. Et comment le faire ? Et donc nous avons pris le temps pendant trois mois de discuter tranquillement de ça. Et nous sommes arrivés à un accord il y a quelques jours qui nous réjouit tous.
Dans la presse, Christophe Urios a récemment annoncé qu’il souhaitait prolonger son contrat de trois saisons sans quoi il quitterait le club.
Le président n’a pas pris cette déclaration comme un ultimatum. Extrait:
Alors personnellement, je ne l’ai jamais pris comme un ultimatum. Je résume les choses très simplement. Nous nous étions mis d’accord sur un contrat de trois ans mais la saison étant à peine entamée cela aurait voulu dire prolonger de trois ans et demi. Dans le monde du sport professionnel, c’est un siècle. Et donc il m’a semblé plus pertinent aussi bien pour lui que pour le club d’éclairer l’horizon à deux ans ou deux ans et demi. Et puis la troisième année (en option), j’espère qu’elle viendra bien évidemment. Pour nous, c’est une cible.
Questionné sur les résultats décevants de l’ASM depuis l’arrivée de Christophe Urios, le patron de l’ASM réagit. Extrait:
Alors oui, si on regarde les choses sous cet angle là, on peut éventuellement formuler cette appréciation mais le résultat, il est la résultante d’autre chose qui ne se voit pas forcément. Moi ce que je sais, c’est qu’il y avait la nécessité de faire un énorme travail de fond au sein de l’équipe, en termes de cohésion, en termes de discipline, en termes de remise au carré d’un certain nombre de processus. Ce travail a été fait.
Depuis le début de l’année, il y a une cohésion dans l’effectif qui n’a rien à voir avec celle que nous avions l’année dernière. Je partage la frustration mais le travail réalisé ne se traduit pas encore concrètement et d’une manière complètement visible sur le terrain. Je suis d’accord avec ça. De là à dire qu’il y a échec, je ne pense pas. On a été dans le top huit l’année dernière.
On est passé du top dix au top huit et cette année nous ambitionnons clairement d’être a minima dans le top six. Et puis il y a aussi un autre indicateur que j’utilise de temps en temps, c’est que je remarque qu’il y a deux ans, nous avons perdu beaucoup de joueurs qui ont pris la décision par eux mêmes de quitter le groupe. Depuis que Christophe est là, il n’y a pas un joueur qui nous a quitté de cette façon là. Ceux qui nous ont quittés, c’est ceux que le club ne souhaitait pas prolonger.