Le manager de Clermont, Christophe Urios s’est longuement confié dans les colonnes du journal L’équipe pour évoquer le club Auvergnat.
Ce-dernier l’affirme haut et fort : l’ASM n’est plus attractif.
Il explique que Clermont n’arrive plus à recruter des Top Players.
Christophe Urios ne le cache pas : lorsque l’ASM entame des discussions avec certains grands joueurs, ils font rapidement comprendre qu’ils ne sont pas intéressés. Extrait:
“On n’est pas attractif aujourd’hui ! Les mecs ne t’écoutent même pas… J’ai eu plusieurs joueurs qui m’intéressaient, dans les gros clubs français… Alors, ils sont gentils, mais ils te font comprendre qu’ils ne veulent même pas discuter. Ça me fout la rage ! Parce que c’est un club où il y a quelque temps, tous les jeunes venaient en courant. C’est dans la continuité de tout ce que je disais avant.”
Il explique pourquoi les grands joueurs ne veulent plus venir à Clermont. Extrait:
“Quand tu ne gagnes pas, que tu ne te qualifies pas… Avant, Clermont dominait, avait un jeu léché, un super centre d’entraînement. Aujourd’hui, tout le monde a ça. L’attractivité va avec ça. Ça, ça se gagne ! Mais pas en claquant des doigts. Il faut repartir au combat, remettre les mains dans le cambouis, se planter, réussir, avancer, faire que les leaders passent devant, que les jeunes prennent la place.”
Dans la foulée, Christophe Urios indique être conscient que les supporters sont impatients.
Il précise d’ailleurs voir la colère des supporters. Extrait:
“Je sais que les gens sont impatients, je vois leur colère. Et on sent la même. Quand tu vas au Stade Français, que tu as fait une bonne semaine, que tu en prends 30 et que tu n’arrives pas à exister dans le match… C’est à pleurer ! Mais avec ce travail sur les bases du club, je trouve qu’on avance. On est en train de construire.
Je le fais avec la valeur humaine. J’ai besoin de ça. Si je ne suis pas bien dans mon groupe, comme ça a été le cas la saison dernière, avec mon staff, où ça ne se passait pas bien, ce n’était pas fluide, je ne suis pas bon. Ça me gêne. J’ai besoin d’être en confiance, se dire les choses, s’engueuler, ça fait partie du rugby !”