Le week-end dernier, Clermont a pris une claque contre le Stade-Français Paris (36-6).
Cette lourde défaite a fait très mal aux têtes Auvergnates.
Ce samedi, les Clermontois accueillent Bordeaux-Bègles au Michelin pour tenter de rapidement rebondir.
Interrogé via Midi Olympique, l’ouvreur Clermontois Benjamin Urdapilleta a évoqué la colère et la frustration du groupe Clermontois. Extrait:
Quand on perd de trente points, on est dégoûté toute la semaine, on n’est pas content. On a perdu à Paris, sans prendre de bonus donc on était forcément énervé. À l’extérieur, on n’arrive pas encore à répéter ce que nous produisons la semaine. On n’arrive jamais à faire le match que nous voulons faire. C’est frustrant parce qu’à la maison on est bien, même si tout n’est pas parfait.
Il s’attend à affronter une très grosse équipe. Extrait:
L’UBB est une énorme équipe même si quelques internationaux ne seront pas là, ils sont costauds partout. On verra si on peut rivaliser contre eux mais je n’ai aucun doute, il faut que tous les joueurs soient concentrés. Bordeaux peut gagner partout comme ils l’ont fait à Toulouse donc on s’attend à un match très dur. C’est un test-match pour nous ! Il faudra que tout le monde soit dans un grand jour sinon ce sera difficile.
A noter que l’UBB a remporté trois de ses cinq derniers déplacements à Clermont. Urdapilleta en est conscient. Extrait:
Effectivement, on en a beaucoup parlé. La saison dernière, la rencontre s’est jouée à rien et je pense qu’on méritait de gagner. On n’a pas la clé pour savoir pourquoi on ne gagne pas contre eux. On se prépare pour jouer un test-match comme je l’ai dit. C’est excitant de jouer ce genre de match, dans un stade à guichets fermés, sous le soleil. Je profite et j’agite ce type de rencontre car je sais aussi qu’il ne m’en reste pas beaucoup.
On a mis l’accent sur les rucks. Sans bon ruck on ne peut pas jouer au rugby. C’est l’un des points centraux de nos difficultés dans le jeu. On n’a pas assez de rucks rapides qui durent moins de trois secondes, on en perd beaucoup, on se fait contrer… Donc on a vraiment travaillé là-dessus cette semaine.
Il explique ensuite pourquoi l’ASM a rencontré de grosses difficultés contre Paris. Extrait:
Quand on joue toujours chez nous ou dans nos cinq mètres on est plus stressé et sous pression. Et comme je l’ai dit, quand on a des rucks pas assez solides le numéro 9 subit plus de pression. Mais notre rôle à la charnière est d’être plus tranquille même dans ces conditions.
Pour conclure, Benjamin Urdapilleta donne son avis sur les protège-dents connectés. Extrait:
Ce n’est pas très confortable de le porter mais il ne me reste que six mois (rires). Mais si c’est bien pour la sécurité des joueurs il faut le faire. Mais si je dois sortir alors que je me sens bien, je vais m’énerver, je me connais Surtout sur un match important ! Mais il faut s’adapter à la règle.