Le club de Vannes connait un début de saison compliqué.
Les Bretons sont bons derniers du Top 14.
Samedi, ces-derniers se sont inclinés contre Perpignan sur le score de 32 à 13.
Interrogé via Midi Olympique, le Breton Karl Chateau est revenu sur cette défaite. Extrait:
On s’est accroché. Après, nous ne sommes pas efficaces sur cette fin de première mi-temps car nous avons une occasion pour revenir quasiment à égalité. Les cinq derniers mètres sont un de nos points forts d’habitude mais nous avons été contrés aujourd’hui.
Je crois que la pression mise dans les rucks par les Catalans nous a posé problème pendant toute la rencontre. Cela nous aurait fait du bien en fin de première période de recoller au score et peut-être que la deuxième mi-temps aurait été différente.
Vannes a rencontré de grosses difficultés dans le secteur de la touche. Extrait:
C’est d’abord une bonne défense de Perpignan. Je pense aussi que le bruit dans le stade a pu gêner notre routine sur la touche. Et nous n’avons pas su nous adapter tout de suite à la bonne défense catalane. C’était mieux dans le second acte mais c’est vrai que nous avons perdu trois ballons importants et cela ne nous a pas permis de mettre en place nos lancements, qui sont un des points positifs chez nous.
Au regard de la physionomie du match et du résultat, les Catalans nous ont été supérieurs mais je ne vais dire qu’il nous a manqué de tout partout. Nous avons été dominés dans plusieurs secteurs.
Dans la foulée, Karl Chateau a évoqué son retour à Aimé-Giral, lui qui a évolué à Perpignan pendant plusieurs saisons. Extrait:
C’était très spécial dès l’entrée sur le terrain, avec quelques regards et quelques « chambrages ». Ce stade est toujours bouillonnant et j’ai toujours plaisir à le retrouver même si le public n’était pas là pour me soutenir. L’ambiance est là, les supporters sont toujours derrière leur équipe et c’est très plaisant de voir que l’Usap attire toujours autant de monde et que le club est toujours l’étendard du département.
C’était vraiment très chouette. Les applaudissements lors de ma sortie font toujours plaisir. Après, on ne plaît jamais à tout le monde et je n’aurais pas été surpris s’il y avait eu deux ou trois sifflets. Mais je suis très content que ce soit passé comme ça. Après j’aurais aimé jouer un petit peu plus mais ce n’est pas mon choix. Et puis s’il y avait eu plus de sifflets envers les arbitres à la fin du match avec un résultat différent, cela ne m’aurait pas dérangé (rires).
Désormais, il souhaite que son équipe se régénère avec cette trêve internationale avant de revenir en forme pour la suite de la saison. Extrait:
Nous avons pas mal de joueurs qui évoluaient en Pro D2 ces dernières saisons avec un rythme de quatre ou cinq matchs avant une pause. Là, c’est dur, d’autant plus que nous sommes dans une spirale où nous ne gagnons pas forcément même si on peut voir du positif dans chaque match.
C’est aussi dur mentalement de se voir en bas du classement. C’est éprouvant physiquement et mentalement d’être toujours au niveau. On sait que nous devons être à 120 % pour espérer quelque chose dans ce championnat donc nous avons une pause de dix jours. On va en profiter pour couper et se régénérer.