Grégory Alldritt s’apprête à fêter sa 50ème sélection avec le XV de France, ce samedi, à l’occasion du match contre le Japon.
Interrogé via Midi Olympique, ce-dernier savoure forcément ce moment à venir. Extrait:
Quelque chose d’énorme. Pour être honnête, ce serait la première fois où je me rendrais compte de ce chiffre. Depuis tout petit, je n’ai jamais imaginé être ne serait-ce qu’un international français. Alors, avoir 50 sélections, encore moins. Et puis je dépasserais William Servat, qui a 49 sélections… (rires) J’espère pouvoir le faire.
Il a ensuite réagi au fait de perdre le capitanat, lequel revient à Antoine Dupont. Extrait:
Quand Fabien m’a appelé pour me le dire, je lui ai dit que c’était la logique des choses. Antoine a été un capitaine formidable par le passé et il le sera encore sur les mois et les années à venir. Antoine et moi, on se connaît depuis qu’on a 14 ans donc il n’y a pas de sujet d’ego entre nous. Je serai le premier à le soutenir. Il ne faut pas oublier que c’est plutôt lui qui m’a prêté ce brassard. (il sourit)
C’était une très grande satisfaction, une fierté. Dans le rugby français, être capitaine du XV de France est un joli marqueur. Mais ce n’est qu’un simple brassard. Je reste la même personne, avec ou sans.
Capitaine ou pas, tu restes la même personne. C’est juste une belle marque de confiance du staff et du groupe, ça fait chaud au cœur. Mais à part ça, tu restes au même niveau que tout le monde.
Dans la foulée, il a exprimé sa hâte de pouvoir débuter cette Tournée avec l’équipe de France. Extrait:
Je me sens plutôt bien physiquement. On est encore en octobre, il faut que j’arrive à passer des paliers. J’espère que les quinze jours de préparation vont me booster et me faire monter encore un peu plus haut. Je suis totalement conscient de mes prestations actuelles mais je ne suis pas inquiet là-dessus. Je sais qu’il faut que j’élève mon niveau. S’entraîner avec ce groupe formidable, qui a un sacré niveau de rugby, faire des journées très dures et avoir l’opportunité d’affronter de tels adversaires…
J’ai très faim ! Je compte là-dessus pour franchir une étape. Jouer au Stade de France, ça rajoute quelque chose de magique à cette tournée. Ça faisait un an qu’on jouait en province, c’était formidable. Je suis le premier à vouloir jouer en province pour se rapprocher de nos supporters mais le Stade de France a un côté mythique, magique et majestueux qui est exceptionnel.