Le manager de Pau, Sébastien Piqueronies s’est confié via La République des Pyrénées.
Ce-dernier n’a pas caché que les vacances arrivaient au pire des moments pour son équipe, sur le plan émotionnel.
Et pour cause, Pau a enchainé les défaites ces dernières semaines. Extrait:
Physiquement, les vacances arrivent au meilleur moment, émotionnellement au pire. C’est très délicat voire insupportable de partir en vacances sur une déception. Dans ces moments, tu n’acceptes pas de te reposer. Mais vu la difficulté de notre bloc de 11 matchs d’affilée, car je compte les deux amicaux de l’été, force est de constater qu’on a besoin de se régénérer, de puiser de l’énergie. De ce côté-là, elles arrivent même un peu trop tard, ç’aurait été mieux il y a trois semaines…
Pau reste sur une série de trois défaites consécutives. Extrait:
Ça fait très mal de la prendre en pleine gueule en ayant pourtant bien planifié, géré l’équilibre de nos forces vives restantes. On a économisé des joueurs à Bordeaux, essayé de jouer sur les rotations au maximum de nos possibilités. La rencontre face au Racing 92 est le symbole de ce premier bloc. Tu es en mesure de marquer quasiment dix essais, c’est indécent. Et tu finis par perdre.
On pouvait prévoir un temps faible, mais on en a fait un temps très faible. On finit le bloc avec des manques de forces vives, d’énergie et de leadership cruels dans les moments de décision clés, même si les joueurs se sont envoyés. Il y a eu un engagement et des convictions terribles mais on n’a pas scoré suffisamment contre le Racing.
Il n’est pas satisfait du début de saison de son équipe. Extrait:
On a fait un moins bon départ qu’imaginé. C’est comptable, évident. Maintenant, on est à un tiers de la saison, on se doit de réussir les deux autres. On a 15 points après 9 journées, il en reste 17 à jouer donc beaucoup de points sur la table. Mais avant de les évoquer, il nous faut radicalement bien négocier le premier sprint de deux matchs qui vient dans trois semaines, contre deux adversaires directs (à Montpellier le 23, Lyon le 30).
On va raisonner par mini-bloc, vu que le championnat va être entrecoupé de repos et de Coupes d’Europe à partir de maintenant. Quand tu as mal géré un marathon, il faut bien négocier les sprints. Au bout de 9 journées, on a 15 points. C’est peu au regard de nos ambitions, de ce qu’on espérait. Mais il faut avoir confiance totale en ce qu’on fait, croire à la grosse cohérence qu’on est en train de mettre car je suis convaincu qu’on va grandir et capitaliser.