Le trois-quarts centre international Français Gaël Fickou devrait retrouver sa place de titulaire, ce samedi, pour affronter les All-Blacks au Stade de France.
Laissé sur le banc des remplaçants pour le match contre le Japon, le joueur du Racing 92 compte bien tout donner contre les Néo-Zélandais, samedi soir.
Interrogé via Midi Olympique, ce-dernier a expliqué qu’il n’ira jamais jouer dans le championnat Japonais.
Il explique pourquoi. Extrait:
Non ! Le Japon, j’y partirai volontiers en vacances mais le championnat nippon, je ne pense pas que ce soit fait pour moi.
Pourquoi ? Parce que mon but est de jouer pour la sélection nationale et disputer le maximum de grandes compétitions. Une fois que je ne pourrai plus jouer en équipe de France et être performant pour mon club, j’arrêterai le rugby.
Il avoue dans la foulée sa volonté de mettre un terme à sa carrière en 2027, après la Coupe du monde en Australie. Extrait:
On ne peut jamais être sûr à 100 %… Mais en 2027, à 33 ans et avec quinze saisons de rugby pro derrière moi, je crois que j’aurai fait mon temps. […] Quand tu n’as plus de grands objectifs face à toi, quand tu ne peux plus aller chercher des Coupes du monde et des titres avec ton club, c’est mieux d’arrêter.
Il rappelle que la vie de rugbyman n’est pas toujours toute rose. Extrait:
Je suis un privilégié et personne ne me fera jamais dire le contraire. Mais il y a aussi, dans notre vie, beaucoup de contraintes que les gens ne voient pas forcément : la routine d’entraînements, les voyages incessants, les week-ends pris… Et puis, il y a surtout l’usure mentale : à ce titre, je pense être l’un des joueurs qui a le plus enchaîné ces dix dernières années.
Je me suis très rarement blessé dans ma carrière. J’en parlais récemment avec Charles Ollivon : entre le championnat, la Champions Cup et les tests internationaux, seules les longues blessures nous offrent aujourd’hui des plages de récupération physique et mentale. Moi, vu que j’ai toujours enchaîné, je n’ai jamais eu ce genre de longue coupure. Mais je ne vais pas me plaindre : la plupart du temps, on a une vie de dingue ; on vit des choses incroyables.