L’ouvreur international Français Matthieu Jalibert a décidé de quitter le groupe France et de retourner à Bordeaux.
Vexé de ne pas apparaître sur la feuille de match pour le choc face aux All-Blacks, l’ouvreur de l’UBB n’a pas souhaité rester réserviste.
Il a demandé à Fabien Galthié de quitter les Bleus dès mercredi soir pour retourner à Bordeaux.
Interrogé sur le sujet dans le Super Moscato Show, Denis Charvet a expliqué que Matthieu Jalibert n’aurait vraiment pas dû quitter le groupe France.
Selon lui, Matthieu Jalibert pourrait regretter cette décision pendant longtemps.
A lire ci-dessous :
“Il ne faut pas partir ! Vincent Moscato a raison. Moi, j’avais fait une connerie pareil il y a 30 ans et je le regrette encore. Tu t’emportes alors qu’il ne faut pas t’emporter. Je n’avais pas accepté d’être remplaçant et j’avais envoyé bouler le sélectionneur et j’ai raté une Coupe du monde à cause de cela.
Sa déception est à la hauteur de son talent. C’est presque du gâchis aujourd’hui. Fabien Galthié est très clair sur ce qu’il dit, c’est limpide ! Mais ce qui me rassure, c’est ce qu’il dit par rapport à sa carrière à lui. Ca veut dire que ce n’est pas la fin et qu’il le reprendra. Aujourd’hui, il n’a pas confiance en lui donc il faut qu’il bosse notamment en défense. Je parle par rapport au regard de Fabien Galthié sur Jalibert.
Je ne pense pas que Matthieu Jalibert soit faible d’un point de vue mental. Je le connais, je le regarde jouer et ce n’est pas quelqu’un qui doute. Mais le problème, c’est que le manque de confiance qui s’est installé entre les deux hommes fait que Jalibert n’a plus confiance. Et quand tu es en équipe de France, ce n’est pas tout le monde.
Mais il s’est mis tout seul à douter car son entrée en jeu contre le Japon n’est pas son vrai niveau. Cela prouve bien qu’il n’est pas bien dans le relationnel avec Fabien Galthié. Il lui met un arrière à sa place et il se retrouve 3ème ou 4ème solution à l’ouverture. Pour moi, tout cela est mental. Contre le Japon, il n’est pas bien, ce n’est pas le Jalibert que l’on voit à Bordeaux.”