Après plus de 17 mois d’attente, le fils du centre du Racing 92 Henry Chavancy et de sa compagne Magali a enfin pu recevoir la greffe dont il avait besoin. À trois ans, Côme avait un foie nécrosé à 80% et a été sauvé fin septembre, après une opération de 10 heures et une semaine de réanimation.
La fin d’un très long calvaire. Malade depuis la naissance, Côme, le fils (3 ans) du centre international du Racing Henry Chavancy (36 ans, 4 sélections) et de sa compagne Magali a enfin reçu une greffe de foie fin septembre. Aux dernières nouvelles en juin, le garçonnet “se trouvait dans un état plutôt correct qui se dégradera”, comme l’expliquait sa maman Magali au micro de France 2, ajoutant que “le risque était vital”, après plus de 14 mois d’attente d’un organe disponible.
Une très longue angoisse qui a fait souffrir toute la famille Chavancy, Côme le premier. Teint jaune, ventre gonflé et une peau abîmée par une maladie rare qui attaque son foie…
Le jeune enfant prenait plus d’une vingtaine de médicaments par jour alors que sa vie se retrouvait suspendue à un don. “C’est une longue attente parce qu’on le voit parfois souffrir”, confiait alors Henry Chavancy, toujours au micro de France 2. “Ça fait mal au cœur. On a hâte pour nous, et surtout pour lui, qu’il puisse revivre avec ce nouveau foie.”
22 septembre, un appel libérateur
Mais après 17 mois d’attente insoutenable, Côme est désormais sauvé, comme l’annonce France Info dans son reportage. Le 22 septembre à 7h20, la famille a ainsi reçu le coup de fil tant espéré: “Un organe est disponible.” Après 10 heures d’opération à risque et une semaine de réanimation, l’enfant de trois ans a été greffé d’un nouveau foie, provenant d’un donneur décédé et anonyme. “C’est une renaissance, ce jour est arrivé et sa vie n’est plus en jeu, il est sur la voie de la guérison“, peut enfin savourer Magali Chavancy, au micro de France Info.
Une greffe vitale pour Côme, puisque son foie était nécrosé à 80%. S’il est sauvé, le garçonnet n’est pas totalement tiré d’affaire, car il devra prendre des médicaments anti-rejet toute sa vie. Ses parents ont annoncé un retour à l’école en janvier. Un retour à la “normale” qui soulage son papa. “On est très heureux et rempli de gratitude pour cette famille qui a pris cette décision très dure à prendre. Évidemment, on pensera à eux toute notre vie. On expliquera forcément à Côme la chance qu’il a eue”, a tenu à souligner Henry Chavancy.
Via RMC Sport