Le troisième ligne du Stade-Toulousain, Alexandre Roumat a explosé depuis son arrivée au sein du club de la Ville Rose.
Retenu dans le groupe France pour la Tournée d’automne, Alexandre Roumat a débuté les deux premiers matches contre le Japon et les All-Blacks, prenant notamment la place d’un certain Charles Ollivon.
Il sera également titulaire contre l’Argentine, ce vendredi soir.
C’est dire si le sélectionneur Français Fabien Galthié lui fait entièrement confiance.
Interrogé via Le Parisien, le papa du joueur, ancien international Français, Olivier Roumat s’est confié.
Il ne cache pas que son épouse craint pour la santé de leur fils. Extrait:
« Sa mère, Valérie, a peur, elle ferme les yeux à chaque plaquage, mais moi pas du tout, je sais qu’il est armé et je suis ravi car il est heureux, confie l’ancien deuxième ligne de Dax et de Biarritz. Il prend du plaisir, comme il l’a toujours fait depuis qu’il joue au rugby. »
Il indique être proche de son fils. Extrait:
« On s’appelle mais on n’a pratiquement plus besoin de débriefer. Alexandre a une analyse très fine de ses prestations. Il sait exactement où il en est.
Sa vie, comme la mienne, a toujours tourné autour du rugby, mais il n’y a jamais eu que ça. Alexandre est ouvert et curieux de nature. Il était important pour nous qu’il connaisse autre chose. C’est pour ça que je n’ai pas voulu qu’il commence trop tôt le rugby. »
Le troisième ligne Toulousain enchaine. Extrait:
« Mon père est toujours resté en retrait, bienveillant. Je suis fils unique, mais il ne m’a jamais poussé. Je n’ai jamais eu besoin de prouver quoi que ce soit ou de devoir faire mieux que la légende qu’il a été. Porter ce nom a été un atout, pas un handicap. »
Olivier Roumat indique que son fils est très ouvert aux autres. Extrait:
« C’était déjà dans son caractère mais c’est sûr que nous sommes allés dans ce sens. Alexandre est apprécié par tout le monde. Dans tous les clubs où il est passé, il n’a laissé que de bons souvenirs et tous les mecs veulent jouer avec lui. Car il est tourné vers les autres. C’est un altruiste. Il ne tire jamais la couverture à lui. Dans le jeu cela se voit aussi. Il préfère faire la passe que d’aller marquer lui-même l’essai. Je n’étais pas comme ça. J’étais plus sanguin, centré sur moi-même. Alexandre est un bon gars, j’étais un peu plus con.
Il est serein dans toutes les circonstances. Il a une confiance en lui qui lui permet de vite passer à autre chose et d’avancer après un revers ou une mauvaise performance. Il est à l’image de cette génération toulousaine, avec Antoine Dupont, Romain Ntamack, Thomas Ramos, qui a tellement l’habitude de gagner qu’elle affiche une assurance à toute épreuve. »