L’ailier sud-africain du Stade Rochelais, Dillyn Leyds s’est confié via Midi Olympique.
Ce-dernier a exprimé sa fierté de pouvoir être le capitaine du Stade Rochelais en l’absence de Grégory Alldritt. Extrait:
C’est vraiment cool, c’est un honneur d’être capitaine de ce club. Après le match contre le Stade Français, j’ai dit aux mecs « merci pour la semaine », mais c’était dur d’être capitaine et de jouer en même temps, c’était vraiment un « skill » (rires). Parce que souvent, sur le terrain, j’ai pensé « on fait quoi, s’il y a une pénalité, on prend les 3 points ou on tape en touche ? ». J’ai senti que je n’ai pas joué contre le Stade Français, j’étais juste sur le terrain pour être sûr qu’il y avait bien quinze mecs (rires). Mais c’est un honneur, ça montre le respect de l’équipe et du staff à mon égard. Je reste capitaine et j’espère rester à 100 % aussi (sourire). Ça va être dur mais je pense que c’est possible pour nous de le faire.
Il s’attend à un match très délicat contre Castres, ce samedi. Extrait:
Non (sourire). Castres, c’est toujours un environnement hostile. Le stade va être plein, les supporters sont toujours bruyants. Quand tu joues sur l’aile, ça gueule et tu es sifflé (sourire) mais c’est un bon défi pour nous. Castres est une équipe en forme, qui n’a pas encore perdu un match à domicile, et ça va être dur, c’est une équipe qui tape dur et qui aime bien quand c’est la guerre sur le terrain. C’est vraiment un bon défi d’aller à Castres, pour faire quelque chose et gagner le match.
Il revient sur les difficultés du Stade Rochelais à s’imposer à l’extérieur. Extrait:
C’est vraiment le truc pour nous maintenant, de ne pas avoir des moments très hauts et d’autres très bas. On doit essayer de garder le momentum qu’on a après le match de Stade Français. C’est bien de revenir ici, au centre d’entraînement, et de voir que tout le monde est frais, que tout le monde est prêt pour jouer. Il y a beaucoup de jeunes qui vont avoir l’opportunité ce week-end et c’est bon de changer l’équipe aussi, d’avoir une nouvelle énergie dans le groupe.
Il revient avec humour sur le possible passage de Jonathan Danty au poste de troisième ligne. Extrait:
(Rires). Oui, c’est peut-être une option. Il a dit qu’il était prêt, si on a besoin de lui. Il a fait une séance. Même pas une séance, en fait, 10 ou 15 minutes avec les avants, il est arrivé avec une marque sur le tibia, quelqu’un lui a marché dessus et il a dit « peut-être pas » (rires). Non, il a dit qu’il était prêt, mais on va voir.
Dans la foulée, il indique avoir assisté au match des Bleus contre les Blacks, samedi dernier au Stade de France. Extrait:
C’était énorme ! C’est toujours un plaisir pour moi d’aller voir un match au Stade de France. C’était plein, c’était cool, l’atmosphère était vraiment… C’est quelque chose de spécial. Un ami m’a appelé à la mi-temps, il était en Afrique du Sud, et il m’a dit que la France savait bien faire le show pour le rugby. C’est vraiment un spectacle avec le Haka. J’ai eu de la chance parce que c’est « TKB » (le Black Tawera Kerr-Barlow, son coéquipier à La Rochelle), très proche de Sam Cane, qui avait un billet supplémentaire. Je suis allé à Paris avec lui, et on a vu Victor Vito après le match.
Il se dit très fier de son coéquipier Paul Boudehent. Extrait:
C’était un moment de fierté de le regarder sur le terrain, de voir comment il a joué cette tournée d’automne. C’est vraiment un bon joueur, il commence à le montrer à tout le monde maintenant. C’est une machine, il ne s’arrête pas. Même après le match, tu sens qu’il n’est jamais fatigué, qu’il peut encore jouer 80 minutes. Il marque des essais, il plaque partout, il gratte le ballon, c’est énorme. Je suis très content pour lui !
Il réagit ensuite à la décision de Fabien Galthié de ne pas faire appel à Grégory Alldritt pour le dernier match contre l’Argentine. Extrait:
Je ne sais pas ce qui se passe dans le groupe, à Marcoussis, mais peut-être que c’est comme nous. On a enchainé neuf matchs et, nous, on a eu deux semaines de vacances. Moi, j’étais à Tenerife avec ma famille, au soleil. Greg, il était dans le maul, dans la mêlée (rires). Il a besoin d’un peu de repos. On sait bien que Greg, quand il joue à La Rochelle, il joue 80 minutes, tout le temps. Il se donne à 100 % à tous les entraînements, tous les matchs. Je pense que le staff lui donne juste du repos. On connaît les qualités de Greg. Pour moi, après Antoine Dupont, c’est Greg Alldritt le deuxième homme de l’équipe de France !